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Avant le création de la route nationale n°94 en 1824, Napoléon Ier érige par décret impérial du 16 décembre 1811 229 routes à travers l'Empire. Parmi elles, la route impériale n°113. Elle s'étend de Pont-Saint-Esprit (Gard) à Briançon (Hautes-Alpes) et au Piémont.
Sa création a pour objectif de créer une route reliant l'Espagne à l'Italie par le sud de la France. À la chute du Premier Empire, elle devient route royale.
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- Adjudication du 10 janvier 1846, réparation des brèches faites à la route par les crues de l'Eygues entre Sahune et la limite du département des Hautes-Alpes (1844-1846).
L'adjudication ayant été infructueuse, le ministère des Travaux publics approuve la soumission transmise par M. Bernard de Rémuzat le 4 février 1846.
- Adjudications du 9 janvier 1847, entretien de la route pour les années 1847, 1848 et 1849 (1847).
Les travaux comptent plusieurs parties : entre le département de Vaucluse et l'extrémité ouest du pavé de Saint-Maurice ; entre l'extrémité ouest du pavé de Saint-Maurice et l'extrémité est du pavé de la Maladrerie ; entre l'extrémité est du pavé de la Maladrerie et la grange Ballot ; entre la grange Ballot et la limite du département des Hautes-Alpes.
- Adjudication du 6 mars 1847, construction de la route entre le chemin de la grange Mouraud et Saint-Maurice sur une longueur de 4263,04 mètres (1846-1848).
- Adjudication du 19 juillet 1848, construction de la route entre la limite du département de Vaucluse et le commencement du grand alignement du bois de Suze sur une longueur de 4595 mètres (1847-1859).
À la suite des travaux la municipalité signale des problèmes aux fossés et caniveaux dans la traverse du village.
- Soumission du 4 juillet 1855, approuvée le 30 octobre 1855, escarpement des rochers de Francagnoles et construction d'un perré au pied du talus de la route en amont de la passerelle de Rémuzat (1849-1856).
- Adjudication du 4 février 1860, rectification de la route entre l'aqueduc Tarton et le domaine de la Touche (1848-1865).
La mise en projet de ces travaux ont débuté en 1848.
- Soumission du 24 octobre 1860, approuvée le 17 décembre 1860, réparation d'une brêche située sur la route entre les bornes kilométriques n°76 et n°77 (1860-1861).
La brèche a été causée par une crue de l'Eygues survenue le 1er septembre 1860.
- Adjudication du 23 avril 1863, réparation de six brèches comprises entre les bornes kilométriques n°64 et n°76 sur longueur de 426,40 mètres (1863).
- Soumission approuvée le 8 octobre 1864, réparation de la digue en amont du pont sur le torrent de Sauves (1860-1864).
- Adjudication du 18 mars 1869, réparation des brèches faites par la crue de l'Eygues du 13 août 1868 entre Sahune et la limite des Hautes-Alpes (1868-1875).
La crue de l'Eygues a entraîné la destruction de plusieurs ponts dont ceux de Saint-May et Verclause. Pour pallier ces destructions, une passerelle fut construite à Verclause. Plus tard, la commune de Saint-May souhaite acquérir les bois et fers provenant de la passerelle provisoire établie à Verclause afin d'établir une passerelle sur l'Eygues.
Lors de ces travaux il y eut un incident : la chute d'un tombereau et d'un mulet appartenant à Hippolyte Laget.
Enfin, à la suite de la crue, plusieurs maires demandent le classement d'une nouvelle route passant par la vallée de l'Ouvèze. Un dossier spécifique à cette affaire se trouve au sein du dossier d'adjudication.
- Adjudication du 3 octobre 1872, achèvement des travaux de réparation des dommages causés à la route par les inondations de 1868 et de 1870 (1872-1875).
- Adjudication du 1er mai 1873, reconstruction du pont de l'Argentier (1872-1875).
- Adjudication du 16 septembre 1875, consolidation de la route entre Sahune et le pont de Verclause (1875-1880)
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