Tout afficher 201 medias
Autres Cotes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Origine
Biographie ou Histoire
Cet inventaire détaille les archives du bureau de la conservation des hypothèques de Valence conservées aux Archives départementales. Créé par la loi du 11 brumaire an VII, ce bureau de Valence a d'abord pour ressort l'arrondissement de Valence ( cantons de Bourg-de-Péage, Chabeuil, le Grand-Serre, Loriol, Romans, Saint-Donat, Saint-Jean-en-Royans, Saint-Vallier, Tain et Valence). Avec la fermeture des bureaux de Die, Montélimar et Nyons suite au décret du 1er octobre 1926, il devient, à partir de 1927, l'unique bureau de conservation des hypothèques pour le département de la Drôme.
Le fonds comporte quelques lacunes dans les diverses séries des registres de formalités, principalement pour les premières années de fonctionnement du bureau. Elles sont recensées dans un tableau en fin d'introduction.
Définition : Sûreté réelle portant sur un bien immeuble, l'hypothèque, sans déposséder le propriétaire du bien, permet au créancier non payé à l'échéance de la dette de saisir le bien, en quelque main qu'il se trouve, pour se faire payer sur son prix de vente par préférence aux autres créanciers. Extrait de l'article Hypothèque de l'Encyclopaedia Universalis.
L'hypothèque est un droit qui grève un immeuble, bâti ou non bâti, pour garantir le paiement d'une créance. Elle donne ainsi au créancier l'assurance, au cas où la dette contractée ne serait pas acquittée à la date prévue, de pouvoir être payé sur le prix de la vente forcée de l'immeuble grevé, c'est le "droit de préférence", même si le bien hypothéqué a changé de mains, c'est le "droit de suite". La préférence des créanciers entre eux est déterminée selon leur "rang", c'est à dire selon la date d'inscription de leur hypothèque, la plus ancienne correspondant à l'ordre le plus haut dans le rang. L'hypothèque peut porter exceptionnellement sur un bien meuble (avion, bateau,...).
Extinction de l'hypothèque : l'hypothèque disparaît soit lorsque la créance garantie est éteinte, soit par renonciation du créancier à l'hypothèque, soit par la procédure de la purge de l'hypothèque, soit par prescription. Cette extinction est matérialisée par la radiation de l'inscription de l'hypothèque.
La conservation des hypothèques.Les régimes antérieurs à l'an VII.La formalité de l'hypothèque remonte à l'Ancien Régime, mais elle est alors le plus souvent générale et secrète. Cette absence de définition précise des biens grevés d'une part, le caractère secret de ce privilège donné à un créancier d'autre part, s'avèrent être de lourds obstacles au développement du crédit foncier. Pour y remédier, le législateur sous la Révolution met en place les bases de notre système actuel, notamment en instaurant la publicité des hypothèques et le principe de leur spécialité.
La loi du 9 messidor an III établit un régime hypothécaire dont les caractéristiques principales sont de soumettre les hypothèques à la publicité et de créer les bureaux de la conservation des hypothèques. Ce régime, dont l'application après plusieurs reports fut prorogée indéfiniment par la loi du 28 vendémiaire an V, n'est jamais entré en vigueur.
Le régime de l'an VII.Le 11 brumaire an VII, une loi instaure le nouveau régime hypothécaire qui remplace celui du 9 messidor an III. Cette loi conserve le principe de la publicité des hypothèques, elle en rend obligatoire l'inscription, ainsi que la transcription des actes de mutations. Elle pose également le principe de la spécialité de l'hypothèque. Les fondements de l'hypothèque moderne sont ainsi définis.
L'article 55 de la loi du 11 brumaire an VII annonce qu'il sera incessamment statué sur l'organisation du bureau général et des bureaux particuliers de la conservation des hypothèques. C'est l'objet de la loi du 21 ventôse an VII relative à l'organisation de la conservation des hypothèques. Celle-ci, dans son article 2 détermine qui' il y aura un bureau de la conservation des hypothèques par chaque arrondissement de tribunal de police correctionnelle. Après la constitution de l'an VIII, ce ressort est celui de l'arrondissement administratif alors créé. Un décret du 1er octobre 1926 portant suppression de bureaux de conservation des hypothèques remanie profondément ce découpage. Il se traduit dans la Drôme par la suppression des bureaux de Die, Montélimar et Nyons qui sont rattachés à celui de Valence, dorénavant seul bureau de conservation des hypothèques dans la Drôme.
Le régime mis en place en l'an VII est peu remanié par la suite. La loi du 28 ventôse an VII relative aux privilèges et hypothèques, qui constitue le titre IV du livre III du Code civil, ne maintient le principe de la spécialité que pour l'hypothèque conventionnelle. La réglementation de la transcription en matière hypothécaire est actualisée par la loi du 23 mars 1855.
Ce sont les archives produites par cette nouvelle administration qui font l'objet du présent répertoire.
Les formalités hypothécaires.Les formalités hypothécaires sont de deux sortes : l'inscription, qui détermine le rang des hypothèques entre créanciers, et la transcription des actes de mutations.
L'inscription.Les inscriptions hypothécaires doivent être opérées au bureau de la conservation des hypothèques dans le ressort duquel sont situés les biens soumis à hypothèque. Pour la période antérieure à 1927, ce ressort est l'arrondissement. Dans le cas où le bien sur lequel pèse l'hypothèque s'étend sur deux arrondissements, l'inscription doit en être faite auprès des deux conservations.
En principe, l'inscription n'a pas lieu d'office. Elle ne peut être opérée que sur la réquisition d'un des créanciers ou de leur représentant.
Les éléments nécessaires à l'inscription : la personne qui requiert l'inscription doit présenter au conservateur des hypothèques d'une part l'original ou l'expédition authentique de l'acte ou du jugement qui donne naissance à l'hypothèque, d'autre part deux bordereaux contenant les informations suivantes
Durée de l'inscription : l'effet utile d'une inscription, c'est à dire le droit donné au créancier d'exercer son droit de préférence ou son droit de suite, dure pendant dix ans à compter de sa date. Avant l'expiration de ce délai, il est nécessaire d'en effectuer le renouvellement pour lui conserver sa pleine efficacité pour dix ans de nouveau à compter de la date de son renouvellement. Dans le cas contraire, l'inscription est périmée.
Radiation de l'inscription : l'inscription est rayée soit volontairement par mainlevée du créancier, soit de façon forcée par jugement.
La transcription.La transcription consiste dans la copie de tout acte translatif de propriété immobilière entre vifs ou à tout acte portant renonciation à ces droits, ou de tout jugement d'adjudication autre que celui rendu sur licitation au profit d'un cohéritier ou d'un copartageant.
La transcription doit être opérée dans l'arrondissement où sont situés les biens immeubles. Si ceux-ci sont dans des arrondissements différents, la transcription doit être faite dans chacune des conservations concernées.
L'obligation de faire transcrire incombe à celui qui doit profiter de la transcription : au donataire lorsqu'il s'agit d'une donation, à l'acquéreur s'il s'agit d'une vente. Cependant le vendeur et le donateur peuvent y faire procéder eux-mêmes lorsqu'ils y ont intérêt.
Forme de la transcription : le conservateur des hypothèques est tenu de transcrire intégralement soit l'expédition du jugement ou de l'acte, s'il a été passé dans la forme authentique, soit un des doubles de l'acte s'il s'agit d'un acte sous seings privés. Cependant, lorsqu'un acte contient des stipulations de diverses natures et indépendantes les unes des autres, dont les unes sont sujettes à transcription et non les autres, la transcription peut être partielle. C'est notamment le cas des contrats de mariage.
Durée de la transcription : la transcription, contrairement à l'inscription, ne se périme pas au bout de dix ans.
Modalités d'entrées
Le fonds des documents du bureau des hypothèques de Valence conservé aux Archives départementales de la Drôme est issu de plusieurs versements successifs. Le dernier, du 21 avril 2009, a donné une cohérence historique à cet ensemble.
En effet, Les Archives départementales conservent désormais la totalité des registres du bureau de Valence antérieurs à la réforme de la publicité foncière issue du décret du 4 janvier 1955 instaurant la création du fichier immobilier.
Présentation du contenu
A ce sujet, le chercheur consultera avec profit l'introduction de Christian Wilsdorf au Répertoire de la sous-série 4 Q des Archives du Haut-Rhin, Colmar, 1969 ; et Jean Merley, "Une source d'histoire économique et sociale : les archives de la conservation des hypothèques", in La Gazette des Archives, n° 77, 2ème trimestre 1972.
Souvent méconnues, les archives des conservations des hypothèques sont pourtant une des sources les plus importantes, avec celles des bureaux de l'enregistrement, pour l'histoire de la propriété foncière aux XIXe et XXe siècles. Mais plus encore, elles ouvrent des champs de recherches non négligeables pour l'histoire économique et sociale : mesure de l'endettement des campagnes à mettre en regard avec la qualité des récoltes, par exemple. Le généalogiste quant à lui, grâce aux tables alphabétiques notamment, peut y trouver des pistes familiales, ou reconstituer la circulation des biens immeubles entre les familles. Les directions de travaux ne sauraient se réduire à ces quelques exemples, et le but de cette publication est d'en favoriser le développement.
Définition : ce sont les registres sur lesquels sont portées par ordre de date les inscriptions d'hypothèques et les transcriptions d'actes de mutation et de saisie. Leur tenue est réglementée par les articles 16 et 17 de la loi du 21 ventôse an VII : Les registres servant à recevoir les actes du nouveau régime hypothécaire seront en papier timbré ; les préposés les feront coter et parapher à chaque feuillet&Les actes seront datés et consignés de suite, sans blanc, et jour par jour ; ils seront numérotés suivant le rang qu'ils tiendront dans les registres, et signés du préposé.
Les différents registres : les registres de formalités sont : 1) le registre de dépôt ; 2) le registre des inscriptions ; 3) le registre de transcription des actes de mutation ; 4) le registre de transcription des saisies immobilières. À cette énumération, il convient d'ajouter le registre destiné à l'enregistrement d'actes concernant les saisies immobilières, supprimé à dater du 1er janvier 1886 par l'instruction 2720.
Ces registres, cotés en continu par l'administration des hypothèques, forment un tout. Pour maintenir cette cohésion, ils sont réunis dans ce répertoire sous le titre factice de registre destiné à l'enregistrement d'actes concernant les saisies immobilières. Ce registre n'est plus tenu à compter du 1er janvier 1886, conformément à l'instruction 2720 de l'administration des hypothèques.
Les registres d'ordre.Définition : les registres d'ordre intérieurs sont destinés à faciliter les recherches du conservateur des hypothèques. Leur tenue est prescrite par l'article 18 de la loi du 21 ventôse an VII stipulant ; Outre les registres mentionnés à l'article 16 [les registres de formalités], les préposés tiendront un registre sur papier libre, dans lequel seront portés par extrait, au fur et à mesure des actes, sous le nom de chaque grevé, et à la case qui lui sera destinée, les inscriptions à sa charge, les transcriptions, les radiations, et les autres actes qui le concernent, ainsi que l'indication des registres où chacun de ces actes sera porté, et les numéros sous lesquels ils y seront consignés.
Les différents registres : les registres d'ordre sont, dans l'ordre de leur rédaction : 1) le répertoire des formalités hypothécaires, 2) la table alphabétique du répertoire des formalités hypothécaires, 3) le registre indicateur de la table alphabétique du répertoire des formalités hypothécaires.
Mode de classement
Ce répertoire recense les archives du bureau de Valence, de sa création à la mise en place du fichier immobilier, le 1er janvier 1956 (cf. décret n° 55-22 du 4 janvier 1955 portant réforme de la publicité foncière).
Les registres de formalités précèdent les registres d'ordre. Les premiers sont classés dans l'ordre retenu par le Code civil : registres de dépôt, d'inscriptions, de transcriptions et de transcriptions de saisies immobilières, augmenté des ''registres destinés à l'enregistrement d'actes concernant les saisies immobilières''.
Les registres d'ordre sont classés dans l'ordre logique de leur utilisation : registre indicateur de la table alphabétique, table alphabétique puis répertoire des formalités.
Les registres de formalités rentrés avant le versement du 21 avril 2009 ont conservé la cotation en sous-sous-série de 4 Q selon le type de registre concerné. Ceci permettait de conserver dans la cote le numéro attribué au répertoire à la conservation des hypothèques qui permet de les retrouver lorsque sont utilisés les registres d'ordre. Les registres de formalités entrés lors du versement du 21 avril 2009, ont été cotés en 4 Q sans sous-sous-série à la suite des registres des autres bureaux. Le numéro attribué par la conservation des hypothèquesest mentionné pour chacun d'eux entre crochets à la fin de leur analyse.
Les registres d'ordre étant tous rentrés lors du versement du 21 avril 2009 ont tous été cotés en 4 Q sans sous-sous-série. Le numéro attribué par la conservation des hypothèquesest mentionné pour chacun d'eux entre crochets à la fin de leur analyse.
| Registres de dépôt des bordereaux et titres | |
| Numéro du bureau | Date |
| 1-128 | an VI-20 novembre 1861 |
| 131-156 | 2 mai 1862-15 octobre 1868 |
| 164-166 | 3 mai 1870-26 mai 1871 |
| 173-177 | 3 octobre 1872-12 novembre 1873 |
| 180 | 5 avril 1874-14 octobre 1874 |
| 182-185 | 31 décembre 1874-19 septembre 1875 |
| 205 | 10 janvier 1880-26 mars 1880 |
| Registres des inscriptions des créances. | |
| Numéro du bureau | Date |
| 3-4 | 28 prairial an VII -1er messidor an VII |
| 95 | 23 décembre 1821-24 février 1822 |
| 156 | 5 mars 1833-23 avril 1833 |
| 165-166 | 22 mai 1834-12 septembre 1834 |
| 174 | 6 août 1835-29 septembre 1835 |
| 177 | 6 janvier 1836-9 février 1836 |
| 245 | 1er mai 1842-30 mai 1842 |
| 248 | 7 août 1842-9 septembre 1842 |
| 262 | 22 août 1843-14 septembre 1843 |
| 289 | 20 juillet 1845-13 août 1845 |
| 294 | 6 décembre 1845-23 décembre 1845 |
| 315 | 25 mai 1847-29 juin 1847 |
| 317 | 27 juillet 1847-11 août 1847 |
| 323 | 30 novembre 1847-14 décembre 1847 |
| 340 | 12 janvier 1849-1er février 1849 |
| 356 | 2 février 1850-22 février 1850 |
| 368 | 14 décembre 1850-5 janvier 1851 |
| 393 | 1er septembre 1852-26 septembre 1852 |
| 414 | 10 janvier 1854-31 janvier 1854 |
| 430-564 | 25 janvier 1855-14 novembre 1862 |
| 566-1041 | 30 décembre 1862-28 février 1862 |
| 1043-1236 | 28 mars 1890-2 décembre 1900 |
| Registres de transcription des actes de mutations. | |
| 1-21 | an VI-21 frimaire an XI |
| 23-105 | 21 janvier 1804-1er juillet 1822 |
| 649 | 8 août 1866-11 septembre 1866 |
| 9 | 11 mars 1820-15 juin 1821 |
| 26 | 27 juillet 1832-3 décembre 1832 |
| 37 | 14 décembre 1837-29 mai 1838 |
| 44 | 1er avril 1841-19 août 1841 |
| 55 | 7 décembre 1844-19 mars 1845 |
| 62 | 13 janvier 1847-21 avril 1847 |
| 68 | 28 octobre 1848-14 décembre 1848 |
| 84 | 2 mars 1852-5 mai 1852 |
| 88 | 14 janvier 1853-4 avril 1853 |
| 94 | 6 octobre 1854-11 mars 1855 |
| 103 | 17 novembre 1857-10 février 1858 |
| 109 | 3 juillet 1859-3 novembre 1859 |
| 116 | 16 février 1862-21 août 1862 |
| 130-131 | 30 juin 1869-27 août 1871 |
| 135 | 20 février 1873-29 juin 1873 |
| 139-140 | 22 janvier 1875-30 décembre 1875 |
| 148 | 4 octobre 1879-19 février 1880 |
| 153 | 22 février 1882-21 juillet 1882 |
| 163 | 7 mars 1886-25 mai 1886 |
| 168-169 | 30 juillet 1887-15 janvier 1888 |
| 183 | 14 juillet 1892-21 décembre 1892 |
| 189-191 | 21 août 1895-11 mai 1897 |
| 196 | 27 avril 1899-10 octobre 1899 |
| 199 | 14 août 1900-16 décembre 1900 |
| 208 | 16 avril 1905-12 octobre 1905 |
| 217-220 | 9 juillet 1911-3 novembre 1918 |
| Registres des dénonciations des saisies immobilières | |
| 3 | 19 septembre 1818-11 novembre 1823 |
| 5 | 13 novembre 1827-17 octobre 1830 |
| 12-13 | 18 octobre 1846-12 novembre 1849 |
| 19 | 18 décembre 1856-21 septembre 1858 |
Conditions d'accès
Selon l'instruction n°DAF/DPACI/RES/2009/025 du 25 novembre 2008, conformément au 3° du I de l'article L. 213-2 du code
du patrimoine dans sa rédaction issue de la loi du 15 juillet 2008, les registres de
formalité deviennent communicables de plein droit à quiconque en fait la demande à
l'expiration d'un délai de cinquante ans. Les registres d'ordre, qui constituent les clés
d'accès à ces registres, sont eux, immédiatement communicables librement.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Particularité physique
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.