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Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Biographie ou Histoire
La famille d'Étienne Cornud semble trouver son origine dans la commune de Vinsobres, au hameau des Cornuds. C'est à l'occasion de son mariage, en 1784, qu'Étienne Cornud, principal sujet de ce fonds se transporta à Montélimar pour y exercer avec sa femme un négoce de tissus, soiries, etc..
Fils de Louis Cornud, Étienne avait plusieurs frères prénommés Louis, François, Elzéard, Henri. Louis semble toujours avoir vécu à Vinsobres entretenant une correspondance avec Étienne (37 J 7) jusqu'à sa mort en 1852, sans postérité.
Mme Étienne Cornud décède en 1836 ; de ce mariage étaient nés un fils décédé en 1808 et deux filles Philippine et Louise nées en 1790 et 1792. Philippine après un projet avorté de mariage avec A. Rollin en 1819 épousa Paul Dusserre Bouilhanne de Lacoste en 1820 et Louise épouse Charles Noyer de Dieulefit la même année.
La famille Bouilhanne de Lacoste était quant à elle originaire de Crupies et s'était implantée au XVIIIème s. dans la Valdaine et la Vallée du Jabron.
À la Révolution Étienne Cornud fait partie du Conseil Municipal de Montélimar, de la Commission de subsistance du Conseil Général et siège comme juré au Tribunal de Montélimar.
À cette même époque Étienne Cornud fait l'acquisition de biens nationaux et en particulier de biens ayant appartenu à l'Ordre de Malte tels la Commanderie de Montboucher et la Commanderie des Blaches à Montélimar qui sera l'objet d'un contentieux entre Étienne Cornud et Ferrat pour son bail emphytéotique
II achète également de gré à gré en l'an X, un moulin et une ferme à Montboucher appartenant à M. de Tulle et conserve des documents du XVIIIème relatifs aux droits seigneuriaux de Vesc et Combemont. Il continuera à agrandir son patrimoine sous l'Empire et la Restauration en achetant des terres à Montboucher, Vinsobres, Sauzet, Rochefort et Montélimar. En 1815, il fera partie du Collège électoral du département et en 1816 sera nommé à la Garde urbaine de Montélimar.
Étienne Cornud siégera au sein de diverses commissions : pour la construction d'un pont sur le Rhône en 1836, au jury pour l'exposition sur l'Industrie en 1838.
Pendant tout ce temps Étienne Cornud s'occupe activement de son négoce comme en témoignent les nombreuses lettres de roulage, voyages à Lyon et à Beaucaire.
Pour son négoce, il a des relations avec les soyeux lyonnais et il adjoint bientôt à son métier de négociant celui de fabricant. Il fait construire à Montboucher une ''fabrique à soie'' sur le terrain de l'ancien moulin de M. de Tulle qui fonctionnera dès l'an XIII.
Étienne Cornud réussit bien dans son métier de soyeux puisqu'il obtient en 1806 une mention honorable à l'exposition sur l'Industrie. Il faut noter que ce fonds contient un important contentieux concernant les droits d'eau surtout à usage agricole.
Modalités d'entrées
En 1976, M. Olivier Bouilhanne de Lacoste, Conseiller à la Cour d'Appel d'Orléans, prenait l'initiative d'un dépôt aux Archives Départementales de la Drôme de tous les papiers des familles Cornud et Bouilhanne de Lacoste ses aïeux, obéissant en cela à la volonté de parentes habitant près de Genève et détentrices des archives familiales. II se montrait très conscient que ces papiers d'ordre privé pouvaient avoir un intérêt pour les chercheurs dans la mesure où certains de ses aïeux comme Étienne Cornud, négociant et industriel à Montélimar et dans sa région eut une importance certaine tant sur le plan économique que politique.
Présentation du contenu
Il s'est avéré que ces papiers concernent, pour la presque totalité, Étienne Cornud, fort peu ses ascendants et faiblement ses descendants Noyer et Bouilhanne de Lacoste. Un seul article 37 J 1 recueille l'ensemble des documents concernant les ascendants d'Étienne Cornud, plus particulièrement ceux de sa femme Louise Bariel originaire de Montélimar. Quant aux pièces concernant la famille Bouilhanne de Lacoste elles sont réunies en 37 J 19 et 20.
Ce fonds présente donc un réel intérêt sur le plan local pour l'étude de l'ascension sociale d'une famille de la région de Montélimar de son passage à travers la tourmente révolutionnaire et donne un éclairage intéressant pour l'histoire économique. Sont réunis sous la cote 37 J 17 des documents du domaine privé tels le plan de situation de la fabrique, coupe, façade, les devis pour la construction et surtout les conventions, et factures pour l'outillage (moulins, roquets, coronelles, etc...). Aux Archives Départementales de la Drôme, ce sont les seuls documents de ce type que nous avions reçus jusqu'à maintenant : ils donnent des précisions techniques et matérielles sur ce phénomène important qu'est la soie dans la Drôme à cette époque.
Mode de classement
On a distingué deux parties pour le classement du fonds : une partie concerne la famille Cornud, l'autre la famille Bouilhanne de Lacoste. À l'intérieur de ces deux parties, deux autres chapitres : les papiers personnels et les biens. Pour la famille Cornud, ce dernier chapitre concerne essentiellement les biens d'Étienne Cornud mais, quelques propriétés étant passé par succession aux Bouilhanne de Lacoste les documents ont été regroupés par lieux et par biens sans tenir compte du propriétaire.
Conditions d'accès
Fonds communicable.
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
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Cote/Cotes extrêmes
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Présentation du contenu
Voir aussi n° 7 pour une correspondance d'Étienne Cornud avec son frère, à Vinsobres.
Cote/Cotes extrêmes
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