337 J - Fonds de la famille Armorin.

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Cote/Cotes extrêmes

337 J 1-366

Date

1554-1988

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Drôme

Origine

Les archives composant le fonds 337 J ont été données par Mme Francine Hervé, le 24 février 2012 et une dernière partie le 20 août 2014.

Biographie ou Histoire

Les documents contenus dans ce fonds concernant la famille Armorin remontent au mariage de Louis Armorin (marchand drapier) et Marie Astruc en 1787. Leur premier lieu de résidence était Bourdeaux. De nombreux actes notariés, des documents personnels sur leur vie militaire peuvent guider les chercheurs dans une généalogie très complète sur cette famille.

Charles Armorin est né le 02 mars 1886. Il est décédé en 1972. Il a été adjoint au maire de Crest jusqu’en 1947 puis pendant 24 ans maire de Crest, jusqu’en 1971. Il a été également président de la commission administrative de l’hôpital civil de Crest.

François-Jean Armorin, fils de Charles est né le 14 mai 1923 et décédé le 12 juin 1950 (27 ans) dans le tragique accident d’avion de Bahrein. Jeune journaliste engagé notamment pendant l’occupation, il a effectué de grands voyages et écrit des reportages qui ont eu des retentissements. Après son décès, un prix François-Jean Armorin a été créé afin de récompenser les jeunes journalistes.

Son père lui a rendu hommage en faisant éditer en 1953 « Son dernier reportage ».

Depuis 1959, par décision du ministre de l’Education nationale, le lycée de Crest porte son nom. Il a été cité à l’Ordre de la Nation et nommé Chevalier, à titre posthume, dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur le 27 juillet 1950. Sa Croix de la Légion d’Honneur a été remise à sa mère le 29 septembre 1956, en même temps que la décoration de Chevalier de la Légion d’Honneur décernée à son père.

François-Georges Armorin, frère de Charles Armorin, est né le 14 mai 1888. Il est décédé le 10 avril 1947 (59 ans). Il était agent général de la Caisse d’Epargne. Il a également été Président de la Société de retraite des sapeurs pompiers

Les deux frères, Charles et François-Georges, associés à Mrs Chalamel et Adrien Fayolle ont dirigé la Manufacture de tissus (CFA) de 1892 à 1942 (337 J 299-306).

On retrouve également des traces de l’entreprise créée par François-Charles Armorin dans la SARL créée par les membres de la famille de Charles Armorin.

Alexandre Armorin, né le 1er mai 1855 et décédé le 7 décembre 1923 tenait une boutique de confiserie. Il s’adonnait également à la photographie tout comme sa fille Marguerite Armorin qui a pris sa succession.

Cette famille avait une réelle passion pour le théätre et les activités culturelles.

Présentation du contenu

Ce fonds devrait intéresser de nombreux chercheurs de par sa diversité.

Il est composé de documents papier et de documents iconographiques : photographies, plaques de verres, cartes postales et dessins.

Les documents contenus dans « Membres de la famille Armorin et alliés » (337 J 1-6) peuvent aider les chercheurs dans une généalogie et les biens possédés par les familles (1554-1859).

La partie concernant Charles Armorin (337 J 23-289) retrace toute sa vie depuis sa scolarité. La partie « vie privée » (337 J 23-103) nous fait découvrir ses passions que sont les chansons, les opérettes et les chansonniers. La « vie militaire » (337 J 104-137) est agrémentée de nombreux documents iconographiques très intéressants, notamment un album sur sa campagne en Belgique pendant la guerre de 1914-1918. Dans la partie intitulée « vie publique » (337 J 139-197) ses activités de maire et de président de la commission administrative de l’hôpital civil sont très bien représentées, notamment par la conservation de ses discours prononcés lors des cérémonies.

Les échanges de correspondance, dont certaines avec des personnalités politiques importantes, comportent de nombreuses photographies.

Son épouse Germaine Loyer (337 J 231-236) a écrit des journaux intimes pendant la guerre de 1939-1945 donnant ainsi des pages de vie sur cette famille durant cette période.

Pour François-Jean (337 J 237-268) les documents émanant de son père et de sa mère ont été regroupés sous les cotes le concernant afin de retracer sa vie en la complétant avec les papiers existants.

Le livre édité par son père intitulé « Son dernier reportage » est consultable aux Archives départementales sous la cote A 1858.

La partie relative à François-Georges, frère de Charles (337 J 290-298), contient trois lettres intéressantes de Charles Armorin écrites du front, pendant la guerre de 1914-1918, qu’il a conservées dans ses papiers personnels. Un album souvenir (coté 1 NUM 851) regroupe des photographies et documents sur sa vie, il a été constitué par un membre de la famille après son décès.

Pour Alexandre Armorin (337 J 310-341), les nombreux documents en notre possession nous font découvrir un homme cultivé, passionné de poésie et de littérature mais aussi avec des faiblesses. Ces journaux intimes retracent une vie marquée par une santé fragile notamment à cause de ses nombreuses crises d’asthme. Beaucoup de poèmes, de scènes de théâtres écrits par lui mais également par d’autres auteurs agrémentent ce fond. Il était également correspondant de « Fémina » et collaborait avec le journal « Le Crestois ». Il tenait une boutique de confiserie.

Dans ce fonds nous trouverons également beaucoup d’objets dont des visionneuses de plaques de verres et des documents iconographiques sous forme de plaques de verres et clichés photographiques.

Mode de classement

Ce fonds trouvé dans un grenier a été entreposé en vrac dans plusieurs containers lors de son enlèvement. Il a souvent fallu analyser les documents un par un afin de savoir à quel membre de la famille les attribuer. Pour faire la trame du plan de classement sans erreur, un arbre généalogique a été élaboré. Toutefois, il reste encore quelques doutes sur les documents culturels qui peuvent être attribués soit à Charles, soit à Alexandre Armorin. C’est pourquoi toutes les partitions de chansons, d’opérettes, poèmes et conférences (337 J 82-103), classées dans des boîtes de l’entreprise Chalamel-Fayolle-Armorin (CFA) ont été mises dans la partie de Charles Armorin.

Lorsqu’il n’a pas été possible d’identifier des documents, notamment pour l’iconographie, ceux-ci ont été classés à la fin de l’inventaire.

Lorsqu’il y avait un nombre suffisant de documents sur un des membres de la famille, par cohérence, ceux n’émanant pas toujours de lui ont été regroupés avec.

Nous avons choisi de regrouper tous les documents familiaux jusqu’à François Armorin et Anne-Elisabeth Lantheaume. Puis, ensuite nous avons dissocié les familles des deux frères.

Le classement des archives « papiers » de ce fonds a été terminé en janvier 2014 par Catherine Miquet-Gonssaud, encadrée par Aurélie Muzeau, sous la direction de Benoît Charenton directeur des Archives départementales.

Après classement et mise en boîte. Ces documents occupent 2,88 mètres linéaires.

Les documents iconographiques cotés à partir de 337 J 366 sont en cours d’identification.

Conditions d'accès

Ce fonds est librement communicable.

Mots clés personnes

Cote/Cotes extrêmes

337 J 23-289

Date

[1875]-1972

Cote/Cotes extrêmes

337 J 23-230

Date

[1875]-1988

Mots clés personnes

Cote/Cotes extrêmes

337 J 218-229

Date

[1875]-1948

Description physique

Cartes et plans.

Cote/Cotes extrêmes

337 J 222-229

Date

[1875]-1883

Présentation du contenu

Levées par les officiers du corps d’Etat Major et publiées par les dépôts de la guerre (XIXè).

Environs de Lyon.

Cote/Cotes extrêmes

337 J 229

Date

1897-1902

Description physique

En noir et blanc.

Présentation du contenu

Révision de 1897-1902.

Mots clés lieux