Délibérations consulaires concernant : les réparations nécessaires au moulin à huile (24 janvier 1751) ; l'interdiction de tout jeu de quilles sur le chemin de Gironde ou autre (25 juillet) ; l'estimation des pertes causées par les pluies et inondations des 31 juin et 11 juillet 1752 « et par les chenilles, qui se sont attachées aux arbres et aux vignes », et par un vent brûlant d'ouest (20 août 1752) ; un présent de 12 perdrix à l'intendant par M. de La Merlière, gentilhomme de Grenoble, frère de l'évêque d'Apt (18 février 1753) ; la demande de Sauvet, de Valréas, « qui a un talent particulier pour découvrir les sources » (20 mai) ; les dégâts de la pluie et de la grêle des 10 juin et 28 juillet 1753 ; l'offre de Combe père et fils, fontainiers, d'augmenter le débit de la fontaine, moyennant 250 livres (6 août) ; la poursuite de la démolition des travaux faits dans l'Eygues par Villedieu (28 septembre) ; l'envoi de 7 paires de perdrix et d'un levraut à Pierrelatte, pour la duchesse de Parme (14 octobre) ; le recours à un autre fontainier, le travail de Combe n'ayant pas réussi (25 novembre) ; l'enregistrement des lettres patentes du Roi, de janvier 1753, qui érigent la terre et haute seigneurie de Vinsobres en comté, en faveur de Jean-François d'Oyze, président en la Chambre des Comptes de Dauphiné, et de son frère, Jean- Baptiste, chevalier de Saint-Louis, et de leurs enfants. « Le premier de cette famille, appelé François, 5e aïeul de l'exposant, vint en France il y a plus de 225 ans et, étant dans les troupes corses qui servoient en France dès le temps de François Ier, s'attacha à la fortune de San Pietro Bastelica, frère du maréchal d'Ornano, s'établit au Pont-Saint-Esprit, et des deux branches qu'il y forma, l'une se fondit, au bout de quelques années, dans la maison de Piolenc. André, aïeul de l'exposant, s'établit à Pierrelatte, eut deux fils, qui, à l'exemple de leurs ancêtres, se dévouèrent l'un et l'autre au service militaire. Le premier, père de l'exposant, servit 38 ans tant dans le régiment d'Artois, où il fut fait prisonnier à l'affaire de Trêves, après la mort du maréchal de Turenne, que dans le régiment de Chambonas, et en qualité de capitaine d'une compagnie indépendante que lui donna le feu roi et qu'il a commandée pendant plus de 10 années dans une partie des Cévennes ; le 2e fut tué au siège de Verrue, servant dans le régiment de Royal- Vaisseaux, après avoir donné les plus grandes preuves de sa valeur et de son courage. Jean-Noël et Jean-Baptiste,, frères de l'exposant, ont été honorés de l'ordre de Saint-Louis et ont servi le premier en qualité de capitaine de grenadiers au régiment de Périgord, pendant 32 ans, et périt à l'expédition de Danzikt, après avoir monté le premier sur les retranchements des Russes, et le deuxième dans le régiment de Périgord, de 1711 à 1745, que ses infirmités l'obligèrent de se retirer avec une pension. L'exposant a servi comme syndic perpétuel du Vivarais sous le marquis de Rochepierre, auquel il étoit associé ; aujourd'hui il est président aux Comptes. » En cas d'extinction de la branche de Jean-François, le titre de comte passera à Jean- Baptiste, son frère ; la répartition d'un dégrèvement de 600 livres, à cause des pertes de l'année précédente (4 juin 1754) ; la constatation des dégâts de l'orage et de la grêle du 18 juin 1754 et de l'hiver rigoureux de 1755 ; l'examen des fontaines et des sources capables de les augmenter par Causeau, de Nyons (21 juillet 1754), par Martin, de Caromb, et Jean, de Crillon (3 juillet 1755) ; le refus de communiquer à Denis Moreau de Vérone, vibailli du Buis, des actes de 1449, 1457, 1434, 1389 sur les pâturages, les limites de Valréas (29 mai 1755), etc. Arrêt du Conseil d'État défendant l'emploi des deniers d'octroi et patrimoniaux sans mandats approuvés par l'intendant ou ses subdélégués (10 juillet 1750). Avis du passage des contrebandiers à donner aux subdélégués (1er juin 1755), etc.