E-dépôt 141 - Donzère

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Cote/Cotes extrêmes

E-dépôt 141/1-173, E 3361

Date

1241-1789

Description physique

Le fonds classé représente 11,07 ml d'archives anciennes (antérieures à 1790).

Histoire de la conservation

Les archives de Donzère ont connu un incendie en 1485 qui ont détruit une partie des archives anciennes.

 

L'article L.212-12 du code du patrimoine permet aux communes de plus de 2000 habitants ou de déposer leurs archives aux Archives départementales, garantissant ainsi leur conservation et leur communication au public. La commune de Donzère a signé en 2022 une convention avec les Archives départementales de la Drôme, procédant ainsi au dépôt des archives anciennes (antérieure à 1790).

Mode de classement

Ce fonds ancien a été décrit et classé pour parti par André Lacroix en 1885 et a donné lieu, lors de son arrivée aux Archives départementales, à un dépoussiérage (certains documents étant abîmés[1]) et à une reprise de l'instrument de recherche.

 

La cote 3 E 291/1 a été recotée en E-dépôt 141/101, E-dépôt 141/156, E-dépôt 141/169 et E-dépôt 141/172.

 

Les archives anciennes du cadastre se retrouvent aux cotes CC 1-6 et CC 73-75 et les archives anciennes des impôts aux cotes CC 7-15 et CC 76-80.

 

En 2023, le fonds a été classé et coté selon le cadre de classement réglementaire des Archives départementales (circulaire AD 98-8 du 18 décembre 1998 sur le classement et la cotation des archives dans les services d'Archives départementales). Le fonds est coté en série E-dépôt, cotation réservée aux documents communaux déposés aux Archives départementales.

 

La cotation communale, issue du cadre de classement des archives communales (arrêté du 31 décembre 1926 portant règlement des Archives communales) compose la première partie de l'analyse archivistique.

[1]De nombreux documents nécessitent d'être manipulés avec soin.

Conditions d'accès

Ce fonds est librement communicable. Les registres paroissiaux et d'état civil sont consultables sous format numérique. La reproduction des documents est soumise aux conditions imposées par le règlement de la salle de lecture des Archives départementales de la Drôme.

Documents en relation

D'autres documents conservés par les Archives départementales complètent les archives communales : les archives anciennes (antérieures à 1790) classées au sein des séries A à I et les archives révolutionnaires et modernes (1790-1940) inventoriées dans les séries K à Z et les archives privées classées dans les séries J et Fi.

 

L'équivalent de ces séries pour les archives communales est décrit au sein d'un tableau de concordance disponible sur le site Internet des Archives départementales et en salle de lecture.

 

Parmi les documents anciens, quelques documents communaux sont classés en série E. Ceux-ci sont présentés en tête du corps de l'instrument de recherche.

Bibliographie

BOISSIER, Jean. L'église Saint-Philibert de Donzère. In : Études drômoises. Juin 1991, n°3, pp. 25-39. (BP 260/3)

 

BOMPARD, Marie. Donzère Pages d'histoire. S.l. : s.d., 1933. (BH 3107)

 

FONT-RÉAULX, Jacques de. L'abbaye de Donzère. In : Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1937-1938, tome 66, pp. 234-245. (AP 354/66)

 

FONT-RÉAULX, Jacques de. Répertoire critique des anciens inventaires des Archives du département de la Drôme. Valence : Reyne & Deldon, 1952.

 

Donzère, période moderne et contemporaine. Revue drômoise. Septembre 2022, n°585. ISSN 0398-0022.

 

FERRAND, Jules. Histoire de la principauté de Donzère. Paris : Maison Quantin, 1887. (BH 300)

 

HERNANDEZ, Françoise. Les bulles accordées à l'abbaye de Tournus et l'histoire des églises de Donzère, La Garde-Adhémar et Grignan. In : Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme. Juin 1996, tome 90, n°480, pp. 75-80. (AP 354/90)

 

JULIEN, André. Javalenc Contribution à l'histoire de Pierrelatte et de Donzère. In : Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1921, tome 55, pp. 415-439. (AP 354/55)

 

JULIEN, André. Javalenc Contribution à l'histoire de Pierrelatte et de Donzère. In : Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1922, tome 56, pp. 98-111 et 214-235. (AP 354/56)

 

JULIEN, André. La vente des biens nationaux à Donzère pendant la Révolution française. In : Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1946-1947, tome 70, pp. 27-43 et 62-78. (AP 354/70)

 

PERRIN, Colette et PELOUX, Odette. L'histoire de Donzère à travers son musée. In : Études drômoises. Juin 1991, n°3, pp. 22-23. (BP 260/3)

 

VINCENT, A. Histoire de Pierrelatte et de Donzère. Fac-similé de l'édition restaurée de 1856/1857. Paris : Res Universis, 1989. (BH 2759)

Mots clés lieux

Mots clés lieux

Cote/Cotes extrêmes

E-dépôt 141/36-47

Date

1414-1789

CC 16. 1414-1535

Cote/Cotes extrêmes

E-dépôt 141/36

Date

1414-1535

Importance matérielle

Cahiers in-4°, 171 feuillets, papier

Présentation du contenu

Comptes consulaires : de Lassueyas et Alier en 1414 : recettes 72 florins, dépenses 69, dont 1 au notaire pour leur acte d'élection, 2 gros au messager envoyé à La Palud pour savoir si les gens du roi Louis passeraient à Donzère, 5 gros pour chasser au profit de l'évêque de Viviers : il n'est pris qu'une biche maigre, refusée par son maître d'hôtel, sauf « lou cimier », 5 gros aux chasseurs qui prennent une laie (trueyam) et un marcassin (cayotum), 47 pour la muraille du portail de La Font, etc. ; de Restaurant et Chautard en 1418 : recettes 28 florins, dépenses 17, dont 1 pour le cierge pascal, 12 deniers pour « le vinage » de la vente des herbages du Flachier à Rossignol, 8 gros pour s'assurer de l'arrivée prétendue des gens du Comtat, etc. ; de Boisson et Bonfils en 1424 : recettes 51 florins, dépenses 47, dont 24 pour « la garda dou portai de La Font », 2 gros pour le vinage de l'adjudication du « sochet », 12 gros pour chasse « aux lops que sey fazian tan de mal », 9 pour aller à La Berre, etc. ; de Motinel et Giraud en 1425 : recettes 118 florins, dépenses 155, dont 10 gros pour visiter les limites de Rac, 3 florins 7 gros pour les 3 sommées de vin données à ceux qui ont cuit de la chaux, 5 gros « per une quarteria de pezes », 1 gros pour 1 civayer « de jayssas », 1 gros 1/2 « per una quarteria de nozes », 2 gros « per sebas », 12 gros « per peysso », etc., 2 gros 1/2 pour porter au Bourg (Saint-Àndéol) « VII chabriol que avian près li chassayre de la viala », 2 gros 18 deniers au « teulier que se volia metre a far teulicra au terrador desta viala », 1 gros à 2 messagers de Pierrelatte annonçant l'arrivée de gens d'armes, 5 gros 6 deniers à ceux qui allèrent parler « à Ysnard Eymar, senhour de Rac, loqual disia que au terrador de Donsera s'era mes fuoc et que era ana en son terradour ont avia fact grant dompnatge, laquai chausa non era veraya » etc. ; de Rivas et Restaurant en 1436 : recettes 61 florins, dépenses 52. Les recettes comprennent 12 florins « du sochet » du vin, la ferme des patis et bois communal, du roux et des iles ; dans les dépenses figurent 3 gros pour voyage au Saint-Esprit, où se trouvait le Roi, 8 gros pour le partage des îles, 2 gros pour porter au Bourg « un bel porc senglar », 5 florins 3 gros pour réparer l'église, etc. ; de Motinel et Vidal en 1457 : dépenses 2 florins 6 gros « per los gatges dos consols », 12 gros pour l'acte « du consolat », etc. ; de Valentin en 1482 : dépenses 11 gros pour voyage à L'Argentière, « à causa de la reparacion que Mgr volia far à Chastel, » 6 gros pour le loyer « de la begudo en que fesian hospital », 17 florins pour « la sivade que se devion pourtar tous lous dissates au Monteilhemar, à causa de las jens d'armas », etc. ; de Corrier en 1484 : recettes 211 florins, dépenses 211, dont 5 gros pour voyage à Viviers « pour le fait des mortalages », 6 « per adobar las campanas », 1 gros « per sieys tortorelles que donaron à M. l'official », etc. ; de Faure et Vital en 1486 : recettes : 25 florins pour vente de « lenhas » (bois), 9 pour vente d'herbages, etc. ; dépenses : 9 florins pour la visite de l'évêque (de Saint-Paul), 6 pour pension au chapitre de Viviers, 5 pour recherche des libertés et papiers s'y rapportant, 100 de don gracieux à l'évêque (de Viviers), etc. ; d'Auribel et Daroc en 1490 : dépenses : 15 gros pour pension à la confrérie de Saint-Antoine, 12 gros pour prédications et processions « à causa dou mal temps », 3 florins 3 gros pour caisse des archives, etc. ; de Caramantrand et Joubert en 1491 : recettes 362 florins, dépenses : 5 florins pour la transaction avec Pierrelatte, 28 gros pour les serrures « de la capsa de la villa et de l'armari per tenir lo reliquera », 10 florins pour le drap et la façon « des raubes des consols », 4 florins « per adobar et relyar certains libres de la gleyza », 5 gros 6 deniers « aus Boymyans, adfin que anessont lojar en aultre part », 17 gros pour le dîner et le souper de 15 hommes « per chassar à l'orsse », 15 gros « au beau payre de las indulgences du St Esprit de Roma », etc., total 370 florins ; de Riote et Blanc en 1495 : recettes ; 7 florins pour l'herbage de Touchelaze, 21 pour vente de bois à des « boscatiers d'Avinhon », 14 pour le blé du quarantain, etc, etc. ; dépenses : 2 florins 11 gros pour achat de 500 tuiles, 13 florins 3 gros pour voyage à Toulouse, 8 gros « per l'enterar dou beau payre que mourut desobt la cros », etc. ; de Giraud et Jeuseyn en 1495 : recettes : 100 florins ou 60 livres tournois de prêt, 100 pour vente « de lenhas », etc. ; dépenses : 3 gros pour voyage au Bourg « per parlar ambe M. le conseilhier Nicolay » de l'affaire de Toulouse, 7 gros pour le vin offert aux chasseurs « quant agueront près lo chabrol », 4 gros aux mêmes le jour « de St Jehan degolaci », 5 florins pour « une pipe de vin claret », etc. ; de Sartre et Caramantrand en 1504 : recettes 332 florins, dépenses 333, dont 6 florins à un docteur de Crest ; des consuls de 1522 (pas de noms) : recettes 918 florins, dépenses : 15 sols pour aller à Saint-Paul chercher l'appel « tochan aqueus que eron escumenyas per mandar en Arles », 17 sols pour voyage en cette dernière ville, afin d'avoir l'absolution des excommuniés, 1 florin pour aller à Espeluche savoir où allaient les gens d'armes, etc. ; de Pastel et Auribel en 1528 : recettes 447 florins, dépenses 583, dont 5 florins 8 sols pour voyage à Grenoble, 8 florins pour 8 sétiers de blé prêtés à l'étape, 32 sols « per dous baraus de vin », 4 florins 4 sols pour 2 sétiers de blé, 8 sols « per 8 livres de lar », etc., à ceux qui ont cuit de la chaux, 57 à Richard, député à la Cour, 3 sols « per anar » quare la plancho de la Bero, etc. ; de Valentin et Constant, en 1535 : recettes 241 florins, dépenses 115, dont 34 à Robin, de Pierrelatte, créancier de la commune, etc.