387 J - Fonds des Adhémar de Monteil, archives du château de Panat

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Cote/Cotes extrêmes

387 J 1-67

Date

1300-1983

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Drôme

Description physique

0.32 ml

Origine

L'origine de ce fonds est double. Les documents proviennent historiquement de la famille des Adhémar de Monteil de Grignan. Or les archives familiales de cette famille ont subi dispersions, destructions et dilapidations et n'existent plus en tant que fonds unitaire constitué. Ces quelques pièces ont été collectionnées a posteriori par le comte Louis d'Adhémar de Cransac de Panat, membre d'une branche cadette de la famille des Adhémar de Monteil. C'est donc en tant qu'archives privées du comte de Panat que ce fonds nous est parvenu.

Biographie ou Histoire

Le fonds ne commence pas aux origines de la maison Adhémar et à la troisième croisade. Les membres de la famille des Adhémar mentionnés dans ce fonds appartiennent à deux branches qui se sont séparées au début du XIIe siècle. Le comte de Panat qui a collecté les pièces de ce fonds est issu de la branche cadette des seigneurs de la Garde, il n'a donc que des liens très lointains avec les Adhémar de Grignan. Il a cependant acheté des documents concernant les membres illustres de la branche aînée, probablement dans un souci de reconstitution. En effet sa famille avait déjà procédé à une reconnaissance royale de son appartenance à la lignée des Adhémar de Monteil dès le XVIIIe siècle. Outre la branche aînée, on retrouve quelques membres de la branche des seigneurs de Rochemaure, éteinte au début du XVe siècle et dont les biens repassent à la branche directe des Adhémar de Monteil.

Le premier membre mentionné est Giraud Adhémar baron de Grignan, classiquement reconnu dans la généalogie comme neuvième du nom et époux en troisièmes noces de Philippa de Morges. Son fils Giraud X procède notamment avec le pape Clément VI à l'échange de la seigneurie de Grillon contre le château et la seigneurie de Montélimar. Sans postérité, ce sont les descendants de son frère Guyot qui poursuivent la lignée.

Gauthier, souvent appelé Gaucher sans doute dû à une confusion de graphie qui a persisté avec les générations et baron de Grignan est l'héritier désigné de sa sœur Jeanne épouse de Louis Louet baron de Calvisson. Il est le dernier baron de Grignan. Après lui, son fils Louis Adhémar de Monteil s'illustre en Provence et dans le royaume de France. Il obtient du roi Henri II l'érection de sa seigneurie en comté en 1558. Il est également par sa mère Diane de Montfort comte de Campobasso et Trémoli en Italie. Il est gentilhomme ordinaire de la Chambre de François Ier ainsi que chevalier d'honneur et Grand Maître de l'Hôtel de Catherine de Médicis alors jeune épouse du prince Henri. Cette position italienne fait de lui un ambassadeur tout désigné à Rome. Il est fait lieutenant général de Provence en 1541, puis conseiller au Conseil du Roi et chambellan de l'Hôtel du roi. Son autorité croissante lui permet d'obtenir le gouvernement de Marseille et la surintendance des Vaisseaux et Galères du Levant. Il défend notamment la Provence des attaques armées de l'empereur Charles Quint. Il entretient aussi des relations très proches avec les Guise, et notamment avec le duc François de Lorraine. Celui-ci plaide sa cause auprès du roi Henri II lors de son procès où il est accusé de persécutions envers les protestants de Provence et Languedoc. La gratitude du comte de Grignan va jusqu'à le désigner comme son héritier universel, au détriment de son neveu Gaspard de Castellane, car il ne laisse aucune postérité.

Après la mort de Louis Adhémar de Monteil, Gaspard de Castellane Adhémar de Monteil, fils du baron d'Entrecasteaux et de Blanche Adhémar de Monteil, avec sa tante la comtesse douairière Anne de Saint-Chamond, conteste à la duchesse de Nemours Anne d'Este et aux cardinaux de Lorraine et de Guise cette substitution d'héritage. Il obtient gain de cause devant le Conseil du Roi, sans doute en conséquence de la disgrâce du clan des Guise. Il est le premier à adjoindre à son nom de Monteil son titre paternel de Castellane. Il inaugure donc la lignée des Castellane Adhémar de Monteil.

Son fils Louis de Castellane Adhémar de Monteil maintient la position de la famille auprès du roi. Il est chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, gentilhomme de la Chambre du roi, mais aussi gouverneur de Sisteron, sénéchal du Valentinois puis du Lyonnais et du Diois, lieutenant général de Provence et conseiller d'État.

À la génération suivante, Louis François de Castellane Adhémar de Monteil épouse Jeanne d'Ancézune, issue de la puissante famille provençale des Cadart d'Ancézune. Jeanne apporte en dot l'héritage de son père Jean de Saint-Chamond, à savoir les seigneuries de Vénéjan, Saint-Étienne-des-Sorts, Chusclan, Saint-Nazaire et Saint-Roman de Mallegarde. L'abbé Nadal mentionne à son sujet un document dont on a perdu la trace, mais qu'il aurait eu l'occasion d'examiner. Jeanne d'Ancézune aurait rédigé des mémoires riches sur les origines de la famille de son époux et sur ses enfants. Son fils aîné Louis Gaucher, comte de Grignan est lui aussi gouverneur de Provence et capitaine de troupes envoyé en Piémont et à Gênes au service du roi. Il épouse l'héritière de la famille d'Ornano-Montlaur, Marguerite d'Ornano, fille d'Heni François d'Ornano seigneur de Mazargues, gentilhomme de la Chambre du Roi et capitaine des châteaux de Tarascon et Porquerolles. Ses fils cadets François et Jacques sont respectivement archevêque d'Arles et évêque d'Uzès puis de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

C'est à la génération suivante que la lignée adjoint à son nom et ses armes ceux d'Ornano. François de Castellane Adhémar d'Ornano est chevalier de l'ordre du roi et membre de son Conseil, lieutenant général du Languedoc puis de Provence et gouverneur du Comtat Venaissin. Il épouse en secondes noces Marie-Angélique du Puy-du-Fou. Mais il est plus connu pour être l'époux de Françoise-Marguerite de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné. Sa correspondance enrichit l'histoire des membres de la famille des Adhémar de Grignan. On en sait notamment plus sur Joseph de Grignan, frère cadet du comte, qu'elle surnomme le chevalier, et qui est maître de camp d'un régiment de cavalerie et participe à la campagne de Flandres en 1677.

La lignée directe des Adhémar de Monteil s'éteint avec Pauline de Castellane Adhémar comtesse de Grignan, héritière de son père François et épouse du marquis de Simiane. Pour régler les litiges de la succession de son père lourdement endetté, elle vend Grignan en 1732.$

Histoire de la conservation

Sans information substantielle concernant le fonds, l'histoire de sa conservation reste lacunaire. Il a vraisemblablement été constitué par le comte Louis d'Adhémar de Cransac de Panat, soit seul, soit dans la continuité des efforts de sa famille. La plupart des documents était sommairement analysée et certaines pièces portaient la mention d'« Archives du Château de Panat Anciennes archives du château de Grignan ». Il est donc possible que ces archives aient été conservées au château de Panat, avec les archives de la branche cadette ancienne dont est issu le comte de Panat. Mais il a pu aussi les collectionner indépendamment de ses archives familiales, à titre personnel. Certains documents étaient accompagnés de notices prouvant leur achat dans des librairies ou cabinets de pièces anciennes. Le fonds est donc vraisemblablement une collection de pièces éparses achetées par le comte de Panat lui-même.

Modalités d'entrées

Ces archives non cotées ont été retrouvées au cours des opérations de récolement des archives en 2017. Les Archives départementales de la Drôme ne disposent pas d'informations précises sur leurs modalités d'entrée dans ses fonds. À l'heure de ce classement, la genèse d'acquisition de ce fonds est inconnue, il est donc impossible de savoir s'il s'agit d'un don, dépôt ou legs du comte Louis d'Adhémar de Cransac de Panat, ou d'un don des Archives départementales de l'Aveyron, ou bien encore d'un achat. Le fonds est probablement rentré aux Archives départementales de la Drôme au plus tôt dans les années 1980 ou 1990. Le comte de Panat était toujours en vie et a peut-être procédé au don lui-même. Il se peut aussi que les Archives départementales de l'Aveyron aient fait don de ce fonds aux Archives départementales de la Drôme, en opérant une distinction entre les archives des Adhémar de Monteil de Grignan relevant de la Drôme et celles des Adhémar de Panat relevant de l'Aveyron.

Présentation du contenu

Ce fonds ancien nobiliaire a subi les vicissitudes de l'histoire de sa famille, comme souvent lorsqu'on traite d'archives privées anciennes. Il ne se présente pas comme nombre de ses équivalents, en fonds plus ou moins endommagé par les destructions et les pertes, mais néanmoins constitué de pièces accumulées par les membres de la famille au fil des générations. Il s'agit d'une petite collection reconstituée via les efforts d'un membre d'une branche cadette ancienne sans lien direct avec la famille principale.

L'abbé Nadal, dans son ouvrage Essai historique sur les Adhémar et sur Madame de Sévigné, propose des explications sur la dilapidation des archives de la famille de Grignan. À la mort du comte François de Castellane Adhémar de Monteil d'Ornano en 1714, et en l'absence d'héritier masculin, la succession passe à sa fille aînée, Pauline de Castellane Adhémar de Grignan, épouse de Louis marquis de Simiane. Elle plaide au Parlement de Provence contre les créanciers de la succession de son père et la plupart des archives familiales sont donc utilisées au cours du procès pour servir à l'instruction. Il existe d'ailleurs dans le présent fonds quelques documents concernant la dite succession. L'abbé Nadal évoque aussi des destructions en 1793 pendant la Révolution française, qui auraient touché les archives restées au château de Grignan, après que la branche aînée des Adhémar de Monteil de Grignan se fut éteinte. Des pièces éparses seraient également devenues la propriété de personnes privées et d'érudits, notamment M. Vallet de Viriville, archiviste et chartiste.

Le présent fonds est donc la tentative de reconstitution a posteriori des archives de la famille des Adhémar de Monteil de Grignan. Selon les quelques preuves présentes dans le fonds, le comte Louis d'Adhémar de Cransac de Panat semble avoir recherché tout pièce relative aux Adhémar dilapidées au cours des siècles, et qui auraient trouvé leur place dans les catalogues de libraires spécialisés et vendeurs d'autographes et document anciens, à savoir au moins la librairie Saint-Hélion, tenu par Jean Durand de Saint-Front, les Nouvelles éditions latines, tenues par M. Vorlot et le cabinet d'autographes de Vincent Degrange, situés à Paris. Il est à noter que les Grignan avaient selon l'abbé Nadal, une réputation de faussaires. Et quand bien même ils ne l'auraient pas été, l'authenticité de toutes les pièces n'est pas garantie, puisqu'elles sont passées par une voie mercantile possiblement susceptible de fournir des faux. Il faut donc prendre ce fonds pour ce qu'il est : un effort d'un membre distant de la famille de reconstituer un semblant de patrimoine familial à la branche aînée éteinte mais illustre qui voit son histoire retracée non pas par ses archives propres, mais par des sources disséminées et indirectes, faisant parfois référence à ces archives perdues. Ce qui laisse penser que les archives de ce fonds sont au moins pour partie authentiques.

Comme les pièces faisant mention directe des membres de la famille devaient être facilement identifiables dans les notices des vendeurs par le comte de Panat, elles sont donc naturellement les plus présentes dans ce fonds Il s'agit souvent de documents personnels, à savoir testaments et contrats de mariage, pièces de finances domestiques et correspondance privée. De plus, les comtes de Grignan faisant partie de la vieille et haute noblesse de France, ils jouent un rôle important auprès du roi en son Conseil ou en province, en tant que gouverneurs, sénéchaux et autres grands offices royaux. Les lettres patentes leur accordant ces charges se retrouvent également dans ce fonds. Quelques documents ne se rattachent aussi à des membres de branches cadettes de la famille. Quelques documents traitent enfin de familles alliées, mais aux liens incertains, les lignées de Bologne et d'Audifred, coseigneurs de Salles. L'étude de la généalogie des Adhémar de Monteil ne permet pas de déterminer avec précision leur rattachement. Une source ancienne, l'Histoire de la Noblesse du comté Venaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange de Pithon-Curt, fait mention d'un Doucet d'Oddefred seigneur de Salles qui serait l'oncle maternel d'un certain Dalmas de Grignan au XIe siècle, et d'une Aglaë de l'Estrange des seigneurs de Bologne en Vivarais, épouse de Giraud Adhémar en 1470. En comparaison, les pièces concernant la seigneurie de Grignan sont relativement limitées, et ne trouvent leur place dans ce fonds que du fait de la mention explicite d'un membre illustre de la famille.

Si l'on suppose l'authenticité des documents, le fonds prend une dimension historique indéniable. Il traite de périodes historiques majeures de l'histoire du royaume de France, notamment les guerres entre François 1er et Charles Quint et les incursions impériales en Provence. Hormis les Adhémar et les Grignan, le fonds fait également apparaître des personnages illustres : bien sûr les rois de France, pour lesquels les Adhémar ont été des officiers, chambellans, conseillers, gouverneurs, capitaines ; mais aussi les Guise, et notamment François de Lorraine, duc de Guise que Gaucher Adhémar désigne dans son testament comme son héritier. L'abbé Nadal en donne pour explication que le duc de Guise aurait plaidé auprès du roi de France Henri II pour sa clémence dans le procès où le baron de Grignan était accusé de persécutions contre des protestants. La famille d'Ornano apparaît également dans le fonds, grâce à l'alliance matrimoniale qu'elle noue avec les Castellane Adhémar en la personne de Marguerite d'Ornano et de Louis Gaucher de Castellane Adhémar de Monteil comte de Grignan.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Le fonds n'a pas suscité d'évaluation. Le seul document éliminé consistait en la photocopie d'un article du Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme de Justin Brun-Durand qui est mentionné en bibliographie et est librement consultable aux Archives départementales de la Drôme.

Accroissements

Même si le fonds a été constitué par collection de pièces, il s'agit d'un fonds désormais clos qui n'appellera pas d'accroissement, sauf dans l'éventualité où l'on retrouverait les pièces perdues.

Mode de classement

L'analyse est formellement faite au dossier, puisque quelques documents forment une unité de sens. Cependant, le classement initial des documents les identifiait presque à la pièce. De plus, il s'agit d'un fonds ancien disparate où presque chaque document est indépendant des autres. L'instrument de recherche suit donc la nature du fonds : il s'agit strictement d'un répertoire numérique détaillé, mais qui en substance, a souvent la forme d'un inventaire sommaire.

Conditions d'accès

Le fonds est librement communicable. Cependant, l'état matériel de certains documents peut susciter une incommunicabilité temporaire, dans l'attente de leur restauration ou de la diffusion d'un support de substitution.

Conditions d'utilisation

La reproduction du fonds est soumise aux conditions imposées par le règlement de la salle de lecture des Archives départementales de la Drôme.

Langue des unités documentaires

Les documents du fonds sont écrits en deux langues : le latin et le français.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Le fond se compose principalement de pièces en parchemin et en papier, parfois accompagnées de sceaux ou cachets sur lacs de soie, la plupart partiels. Les pièces n'ayant pas toutes la même origine, leur état varie grandement, du cahier en vélin en excellent état de conservation, au feuillet papier très endommagé par les déchirures et moisissures.

Les documents étaient à l'origine numérotés et sommairement analysés, mais sans qu'un quelconque inventaire ne lui soit adjoint. Sauf information contraire, le fonds est donc classé pour la première fois et ne dispose a priori pas d'autre instrument de recherche. Le présent instrument de recherche est un répertoire numérique détaillé.

Existence et lieu de conservation des originaux

Le fonds est original.

Existence et lieu de conservation de copies

Le fonds ne dispose par de copie.

Documents en relation

Les archives des Adhémar de Monteil de Grignan ont été dispersées et perdues à partir du XVIIIe siècle. Il existe de nombreuses occurrences de documents se rapportant à cette maison, mais il est difficile d'estimer lesquels faisaient à l'origine partie des archives familiales. Sans prétendre à l'exhaustivité, on peut néanmoins tenter d'énumérer quelques-uns des fonds se rapportant aux Adhémar et à leurs familles alliées.

Pour les fonds des Archives départementales de la Drôme, il convient de consulter les archives anciennes et d'origine privée.

Le fonds étant principalement composé d'actes notariés, il peut être utile de se référer aux archives de notaires en série 2 E, pour éclairer et confirmer les minutes. Cela vaut également pour les actes de notaires dont l'étude n'était pas située sur le territoire de l'actuel département de la Drôme, mais qui sont néanmoins limitrophes, notamment les notaires du Gard et du Vaucluse (aux Archives départementales et/ou à la bibliothèque municipale d'Avignon qui dispose aussi de fonds de notaires).

Les archives de la sénéchaussée de Valence (série B) contiennent des informations disséminées sur les Adhémar, ainsi que la série E, sur les titres féodaux et de familles. De plus la sous-série 1 E fournit des informations sur des familles alliées des Adhémar : le fonds Castellane de Saint-Paul-Trois-Châteaux (1 E 373-445), fait référence aux Castellane, aux Bologne, ainsi qu'à la dernière comtesse de Grignan, Madame de Simiane.

En fonds privé, les archives du château de Rochegude (83 J) font le lien avec les Cadart d'Ancézune.

Concernant cette famille, les Archives départementales du Vaucluse disposent d'un fonds s'inscrivant en complémentarité avec celui des Adhémar : les riches archives du duché de Caderousse (2 E 9) permettent de compléter l'histoire des Ancézune avant et après leur alliance avec les Adhémar, et certaines pièces de ce fonds se font même l'écho direct de celles du fonds des Adhémar.

Le fons 9 J des Archives départementales de l'Aveyron concerne Panat, probablement à la fois la seigneurie et la famille. Le présent fonds ayant de fortes chances d'avoir été conservé avec les archives de Panat, il convient de le mentionner, même s'il n'est pas encore classé et communicable au lecteur.

Étant donné le rôle majeur des Adhémar dans le gouvernement de Provence, il faut consulter les fonds anciens des Archives des Bouches-du-Rhône, notamment les série B et 20 B concernant le Parlement de Provence. Malgré les pertes importantes que ce fonds a subies, il est vraisemblable que les pièces du procès de succession de Pauline de Castellane Adhémar se trouvent parmi les dossiers de procédures.

Il faut aussi mentionner des fonds anciens conservés dans les bibliothèques municipales. Le fonds Morin-Pons à Lyon contient nombre de documents des Adhémar, et la bibliothèque municipale d'Avignon détient quelques manuscrits intéressants pour l'histoire des Ancézune.

Pour leur rôle des Adhémar de conseillers du Roi, il convient de consulter les séries V 5 et V 6 des Archives nationales, concernant les arrêts du Conseil privé du roi et du Grand Conseil à partir de 1679.

Pour tenter de retracer le cheminement des archives dilapidées des Adhémar achetées par le comte de Panat, on peut consulter le fonds 130 J des Archives départementales de la Manche, qui est la collection Jean Durand de Saint-Front et qui contient des documents sur la librairie Saint-Hélion.

Et pour finir sur une note atypique, on peut mentionner un document d'archives d'un caractère relativement inédit, la charte lapidaire des Adhémar aux habitants de Monteil datant de 1198, conservée à Montélimar.

Bibliographie

La bibliographie ne prétend pas être exhaustive. Il s'agit ici des ouvrages qui ont été utiles à la réalisation du classement, et qui peuvent servir de point de départ à des recherches plus avancées parmi la quantité d'ouvrages parus sur le sujet.

Bellon, Cécile, La coseigneurie de Caderousse au Moyen-Âge, thèse de l'École des Chartes, 1994.

Boisgelin, Charles-Joseph-Eugène de, Les Adhémar, Draguignan, 1900.

Brun-Durand, Justin, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme, Grenoble, 1900, tome 1.

Courtet, Jules, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1867.

Duchêne, Jacqueline, François de Grignan, Marseille, 2008.

Nadal (abbé), Essai historique sur les Adhémar et sur Madame de Sévigné, Valence, 1858.

Oberthür de la Roncière, Gaëlle, Montélimar au temps des Adhémar, Taulignan, 1990.

Pithon-Curt, Jean Antoine, Histoire de la noblesse du Comté Venaissin, d'Avignon et de la Principauté d'Orange dressée sur les preuves, Paris, 1743-1750, tome IV, rééd. Marseille, 1970.

Sévigné, Marie de Rabutin-Chantal (marquise de), Lettres, éd. Flammarion, Paris, 2007.

Cote/Cotes extrêmes

387 J 56-66

Date

1479-1683

Cote/Cotes extrêmes

387 J 56-60

Date

1536-1667

Seigneurie de Grignan. - Délai accordé par François 1er en raison des occupations à Lyon de Louis Adhémar pour le service du roi et pour sa charge de Grand Maître de l'Hôtel de sa belle-fille Catherine de Médicis.

Cote/Cotes extrêmes

387 J 56

Date

12 fév. 1536 - 27 août 1537

Présentation du contenu

Lettres patentes signées Delachesnaye, faites à Villers-Cotterets et Fontainebleau.