7 M - Génie rural

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Cote/Cotes extrêmes

7 M 558-848

Date

1901-1950

Description physique

289 articles, pour un total de 10,74 mètres linéaires et 1052 plans

Origine

Les documents traités ici proviennent de trois versements : le premier effectué en 1958, offre un bel éventail des différentes missions du service du génie rural avec néanmoins une large dominante pour l'électrification rurale (758 W). Viennent ensuite deux autres versements plus thématiques : les travaux d'électrification pour le 2614 WP et l'alimentation en eau pour le 1751 W, versé en 1992.

Biographie ou Histoire

Le fonds du service du génie rural est constitué par des dossiers concernant la promotion, la coordination d'études et la réalisation d'équipements ruraux entrepris par les collectivités publiques en matière d'électrification notamment mais aussi d'alimentation en eau potable, d'irrigation, de drainage, de chemins ruraux ainsi que d'autres travaux de construction ou d'aménagement.

Initialement rattachées au service de l'hydraulique du ministère des Travaux publics, ces missions vont être intégrées en 1903 dans le service du génie rural et des améliorations agricoles et dépendant cette fois de la direction générale des eaux et forêts au sein du ministère de l'Agriculture. Il faut attendre l'année 1918 pour que s' organise le corps du génie rural et qu'il devienne une direction autonome au sein du ministère de l'Agriculture en 1930. Le service du génie rural relève en 1936 de la direction des eaux et du génie rural.

La volonté est d'accroître l'efficacité de l'agriculture (irrigation, assainissement...) mais aussi de mettre en œuvre les moyens d'améliorer la vie rurale (électrification, eau potable, équipement, chemins...).

La circonscription du génie rural de Valence comprend également une partie du département de l'Ardèche.

Présentation du contenu

La première partie de l'instrument de recherche est relative aux « subventions accordées aux communes et aux syndicats » (7 M 559-562).

Ensuite, commence la longue série des dossiers sur « l'électrification»  (7 M 563-769) organisé par commune, mais aussi par groupement de communes ou par syndicat intercommunal. Très tôt, les communes ont cherché à s'équiper pour assurer le développement de l'éclairage public et domestique mais aussi pour se dégager de la dépendance vis à vis de l'usine à gaz. Si les premières demandes datent de 1901 (Mollans-sur-Ouvèze, 7 M 637)[1], l'essentiel des travaux débutent au milieu des années 1920. Les communes ont vite compris l'intérêt de se grouper aussi bien pour des raisons techniques que financières comme en témoigne le vaste « Projet d'électrification de l'Est drômois » concernant six syndicats intercommunaux en 1932 (7 M 732-736). Sont conservées avant tout des pièces techniques et comptables comme des devis, des cahiers des charges, des rapports d'ingénieurs mais surtout un très grand nombre de plans[2].

La partie concernant la « construction et l'entretien des chemins d'exploitation » vient à la suite de l'électrification et s'organise de la même façon, en dossiers par commune ou par groupement (7 M 770-787).

L'action du service du génie rural est bien mis en avant dans la série qui lui succède avec la mise en place des réseaux « d'alimentation d'eau potable, l'assainissement, le drainage et l'irrigation » surtout dans les petites communes isolées (7 M 788-807, 809-838).

Enfin, les dossiers relatifs aux «autres travaux d'équipement rural » viennent clore l'instrument de recherche. S'y côtoient les travaux de construction de silo à blé comme ceux d'aménagement de pont-bascule en offrant un ensemble très lacunaire puisque seulement douze communes sont représentées (7 M 808, 839-848).

A l'instar des dossiers sur l'électrification, de nombreux plans sont présents dans ces trois dernières parties.

 

[1] D'après Jean-Claude Daumas et Robert Laudet, « La Revue Drômoise », Histoire de l'électrification dans la Drôme, n °546, décembre 2012, le premier village électrifié dans la Drôme est La Motte-Chalancon en 1893.

[2] Les plans font l'objet d'un instrument de recherche à part et sont conservés en salle des cartes et plans.

Mode de classement

Face à l'important métrage que représentent les trois versements constituant le présent fonds dont la limite chronologique s'étend souvent jusqu'en 1965[1], il a été jugé préférable de scinder les dossiers en deux ensembles, en ne conservant dans la sous-série 7 M que les documents avant 1940. Ceux postérieurs à cette date sont restés en série W. Toutefois, cette coupure n'a pas pu être possible pour les dossiers constituant la première partie de l'instrument de recherche : « subventions accordées aux communes et aux syndicats » (7 M 559-562) en raison de la nature des documents (listes chronologiques, cahiers) qui s'échelonnent jusqu'en 1950.

Toutefois, cette coupure n'a pas pu être possible pour les dossiers constituant la première partie de l'instrument de recherche : « subventions accordées aux communes et aux syndicats » (7 M 559-562) en raison de la nature des documents (listes chronologiques, cahiers) qui s'échelonnent jusqu'en 1950.

 

[1] Cette année correspond à la fusion des directions départementales des services agricoles et des services du génie rural pour former les directions départementales de l'agriculture.

Documents en relation

Toute recherche dans le domaine de l'électrification doit être menée conjointement avec la sous-série 8S (Mines, carrières, poudre et explosifs, appareils à vapeur et énergie publique, notamment 8 S 227-310) et avec la sous-série 2 O (administration communale) pour l'alimentation en eau, les constructions et les aménagements communaux. D'autres pistes peuvent être également trouvées en 7 M Agriculture ainsi qu'en en sous-série 1 Z (Sous-préfecture de Die).

Bibliographie

Jean-Claude Daumas et Robert Laudet, « La Revue Drômoise », Histoire de l'électrification dans la Drôme, n °546, décembre 2012.

Cote/Cotes extrêmes

7 M 559-848

Date

1901-1950

Présentation du contenu

Les plans contenus dans les dossiers en ont été extraits dès lors que leur format (supérieur au A 3) risquait de nuire à leur bonne conservation. Ils sont conservés à plat, dans des porte-folios, en salle des cartes et plans. Pour en faire la demande, se réfèrer aux cotes mentionnées sur les "fantômes" à l'intérieur des liasses.

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

7 M 770-787

Date

1923-1940

Présentation du contenu

Les associations syndicales ont souvent changé de statut juridique au cours de leur existence (associations syndicales libres ou autorisées). Aussi, par souci de clarté, celles-ci apparaissent sous une dénomination neutre ne mentionnant que l'objet de l'association.

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

7 M 770-786

Date

1923-1940

Montrigaud. - Association syndicale du chemin des Adroits.

Cote/Cotes extrêmes

7 M 774

Date

1929-1939