409 J - Fonds Jean et Michel Planas

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Cote/Cotes extrêmes

409 J 1-345

Date

1914-2014

Biographie ou Histoire

Jean Planas

1. Jean Planas 

La famille Planas est originaire de Cuba, les ancêtres de Jean et de Michel Planas quittent l'île pour l'Europe afin de fuir les troubles qu'engendre la guerre civile. Le père de Jean, José Ricardo passe son diplôme de médecin à la faculté de médecine de Montpellier à l'âge de 40 ans. Il s'installe avec son épouse et ses enfants dans la petite commune d'Étoile-sur-Rhône toute proche de la ville de Valence. C'est là que naît Jean Manuel Planas le 1er janvier 1898.

 

Après l'école primaire d'Étoile, et le lycée Émile Loubet à Valence, Jean Planas étudie la médecine à Grenoble puis à Lyon. Lorsque survient la Première Guerre mondiale, il est toujours étudiant. En 1917, il intègre la section infirmerie (409 J 8) puis s'inscrit à un stage « médical et chirurgical » qui lui permet d'obtenir un certificat d'aptitude au grade de médecin auxiliaire (409 J 8). C'est ainsi qu'il est envoyé sur le front, au plus proche des combats, et qu'il sera intoxiqué par les gaz ypérites lui causant d'importants soucis de santé. Il sera réformé pour cause d'invalidité (409 J 9), mais également cité à la Croix de guerre avec une étoile de bronze.

 

La guerre étant terminée, il se marie avec Madeleine Hectorine Germain Bonne, pharmacienne, et décroche son doctorat de médecine en 1921. Son père meurt en 1920, il n'y a plus ni médecin ni pharmacien à Étoile. Le jeune couple saisit cette opportunité et s'y installent, Jean Planas reprend le cabinet paternel et Madeleine Planas ouvre La pharmacie de l'Étoile.

 

En 1921, le couple accueille son premier enfant Richard, suivi de Michel en 1923, puis Nicole en 1924, Marie-Christine en 1933 et enfin Marie-Anne en 1941.

 

Jean Planas partage son temps entre son activité de médecin et ses recherches qui le conduisent à mettre au point en 1928 un appareil à inhalation pour désinfecter les voies respiratoires. Il fait construire une clinique qu'il baptise La Maison Calme, c'est lieu de cure et de repos pour ses malades. Il garde aussi un lien dans l'armée : il est nommé médecin sous-lieutenant de réserve en 1926, puis médecin lieutenant en 1930 (409 J 10). À ce titre, il effectue régulièrement des périodes militaires à l'école de perfectionnement du service santé de Valence. Il s'inscrit également aux cours de pilotage donnés par l'aéro-club de Valence Les ailes rhodaniennes (409 J 36).

 

Lors de vacances au bord du lac de Joux en Jura Suisse durant l'été 1935 (409 J 4), il rencontre un industriel bavarois, Arnold Arnstein. Ils sympathisent et organisent une partie de pêche de bonne heure un matin. Pendant celle-ci, l'homme lui confie posséder une usine de fabrication d'objets en cuir et croule sous les demandes de l'armée allemande, comme l'ensemble des industriels de son pays. Il expose longuement la situation militaire et politique de l'Allemagne. Son propre fils est engagé dans les jeunesses hitlériennes. Il serait même un véritable espion au sein de sa famille (le bavarois justifie ainsi l'horaire matinale de la partie de pêche). De retour chez lui, Jean Planas informe les autres officiers de réserve de cette situation, mais ses inquiétudes ne sont pas prises au sérieux.

 

C'est pourtant bien pour une remobilisation que Jean Planas est rappelé sous les drapeaux le 23 août 1939 (409 J 11). D'abord à la caserne militaire Latour-Maubourg de Valence, où il met sur pieds l'Œuvre d'Entraide aux familles des mobilisés (409 J 13-14). L'œuvre tente de soutenir les familles des soldats mobilisés dans le besoin et d'établir le dialogue avec les organismes de bienfaisance compétents. Il souhaite également que cet organisme constitue un réseau militaire pour venir en soutien moral aux soldats dans la peine. Cette œuvre compte parmi ses membres des officiers, un notaire, des industriels, mais également des personnalités locales comme Monsieur Pichard qui est adjoint au maire de Valence. Monsieur Reboul, président du Syndicat d'initiative de Valence prête ses locaux pour établir le siège de l'œuvre.

Jean Planas est ensuite nommé à l'hôpital Saint-Rambert-l'Île Barbe de Lyon. Il reste le président de son œuvre, un autre membre de l'association assure les fonctions de vice-président en son absence, ce qui lui permet de suivre les affaires à distance. Jean Planas, comme beaucoup, est abasourdi par l'armistice de 1940. Encore en poste à Lyon, il est contraint de rendre son arme de service et ses munitions aux Allemands (409 J 12), il rentre ensuite à Étoile. Il refuse de rentrer dans les débats de la société, son seul objectif est d'apporter une aide à tous ceux qui en ont besoin. Le travail social ne manquant pas en ces périodes de troubles, il répond présent partout où des groupes se créent : dans la Légion Française des Combattants (409 J 17, précisément dans le comité social de la section drômoise) ou comme délégué sud-valentinois à la jeunesse (409 J 15).

 

Il conserve toutefois un lien avec l'armée. Il est nommé chef départemental du service social de la Drôme et assure la responsabilité de la Maison de l'Armée à Valence, ce qui lui permet d'étendre son réseau. Jean Planas s'implique dans la Résistance dès 1940. Cette année-là, il cache des armes chez lui afin de les soustraire à la destruction décidée par l'Armistice, il devra en rendre une partie en 1943. « Le 11 novembre 1942, l'invasion de la zone sud « non-occupée » par l'armée allemande, entraîne de nombreux français dans l'opposition à l'envahisseur. La Drôme, occupée par l'armée italienne peu encline à faire du zèle, permet d'organiser la Résistance. Les maquis dans le Vercors se créent dans un premier temps pour accueillir et cacher les réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne1 ». A Étoile aussi la Résistance s'organise progressivement mais le climat de méfiance est présent. Les adhérents de la Légion Française des Combattants sont notamment suspectés d'être de vrais pétainistes par des résistants actifs depuis 1940. En 1943, la zone Drôme Centre compte 5 compagnies de Résistants, dont la compagnie de Jean Planas à Étoile (409 J 19-23), la quatrième, qui compte 300 hommes.

« Au soir du 5 juin, Jean et quelques hommes vont faire sauter le petit pont de chemin de fer qui se trouve près du hameau de La Paillasse. La mission de pose des explosifs a réussi, l'explosion se produit à l'heure fixée. Jean, que déjà beaucoup appellent « capitaine », donne l'ordre aux poseurs de l'explosif et au groupe de couverture, de rentrer chez eux, de se tenir prêts, le débarquement est imminent [&] Dès le 6 juin 1944, quelques jeunes éléments dirigés par le lieutenant Michel Riory se frottent à l'ennemi en allant récupérer des armes cachées dans le hameau de la « Paillasse ». Quatre hommes meurent et deux sont blessés. Jean prend alors la direction de la 4ème compagnie et rassemble tous ces hommes : 132 membres au 6 juin 1944 (il y en aura plus quelques jours après) et part dans la nuit pour se réfugier à Ourches (contrefort du Vercors) à une quinzaine de kilomètres. [&]. Dans la nuit du 30 au 31 août, la compagnie participe à la libération de Valence »2.

Le docteur Jean Planas est nommé, le 15 décembre 1944, chef du service social régional des FFI (409 J 18). Il restera en poste jusqu'au 2 février 1945 où il prend les fonctions de directeur régional du service social de la 14ème région à Lyon. Définitivement démobilisé le 26 juin 1945, il reprend ses activités médicales à Étoile.

Par décret du 28 avril 1945, Jean Planas est nommé médecin-capitaine avec effet le 25 juin 1940 et médecin-commandant avec effet au 25 décembre 1944 »3.

Il décède le 18 janvier 1952 à l'âge de 54 ans des suites d'une longue maladie.

(1) Michel Chaudy. Jean Planas 1898-1952 : Une vie courte, une vie à servir, 2020, Archives départementales de la Drôme, BH 7373.

(2) Michel Chaudy. Jean Planas 1898-1952 : Une vie courte, une vie à servir, 2020, Archives départementales de la Drôme, BH 7373.

(3) Michel Chaudy. Jean Planas 1898-1952 : Une vie courte, une vie à servir, 2020, Archives départementales de la Drôme, BH 7373.

Michel Planas

2. Michel Planas 

Michel Planas, né le 06 mars 1923 à Étoile-sur-Rhône, est le cadet des enfants Planas. Il a 16 ans au début de la Seconde Guerre mondiale. Il fréquente, avec son frère aîné Richard, la maison des étudiants de Lyon qui est sous la direction de Madame Monnod-Laffargue. Il raconte dans ses témoignages avoir connu des résistants dans cette maison, Madame Monnod-Laffargue étant elle-même résistante d'après lui. Son frère Richard distribue le journal clandestin Témoignage Chrétien. Il est arrêté et enfermé à la prison de Montluc de Lyon, avant d'être libéré et de se faire oublier aux Chantiers de la jeunesse où Michel Planas l'accompagne de juin à décembre 1943. Son père et son frère l'impliquent peu dans leurs opérations de résistance, sans doute pour le préserver à cause de son jeune âge. Toutefois, il s'engage pleinement dans la 4ème compagnie le 6 juin 1944. La guerre étant terminée, il poursuit ses études de médecine au service santé de Valence en tant que médecin capitaine, puis au Maroc.

À la mort de son père, il reprend le cabinet médical à Étoile. Dès 1966, il crée un syndicat d'initiative (409 J 171-211), le patrimoine est une cause fondamentale pour Michel Planas. Il participe, au sein de la Société Vivaroise et des Beaux-Arts à des chantiers de fouilles archéologiques (409 J 223). Avec son syndicat d'initiative, il entreprend dans les années 1970, des projets de restauration des bâtiments anciens de sa commune (409 J 186-190) : les remparts et la tour du château ou encore, sans doute le plus gros chantier de cette décennie, l'église Notre-Dame d'Étoile (409 J 192-197) qui fait aussi l'objet de recherches archéologiques. Afin de mener à bien ces projets, il fait participer de nombreux jeunes étrangers en partenariat avec l'organisme Jeunesse et Reconstruction qui envoie des jeunes dans des chantiers d'été. Parallèlement, il participe à la fondation de la 27ème communauté Emmaüs à Étoile (409 J 338-344). Les activités de la communauté ne cessent de s'accroître et nécessitent un local où s'établir. Un accord est fait sur l'ancien prieuré de Saint-Marcellin qui est rénové (409 J 340-342), toujours avec l'aide des jeunes de Jeunesse et Reconstruction et le prieuré fait là encore l'objet de fouilles archéologiques, ce qui ne manque pas d'intéresser Michel Planas, fervent adepte d'archéologie.

En tant que seul survivant de la famille Planas à avoir participé à la Résistance, il porte la mémoire de cette période et il souhaite plus que tout la faire prospérer. Au début des années 1980, Michel réunit les anciens de la 4ème compagnie sous une amicale (409 J 156-160), le but est de se retrouver tous ensemble pour les commémorations liées à la compagnie même ou à la Seconde Guerre mondiale. L'amicale participe à une importante commémoration pour le quarantenaire des combats de la Libération de la Drôme en 1984 (409 J 54), après l'appel du général Lassus Saint-Génies. Elle réunit 800 anciens résistants au hameau de l'Escoulin qui fut pendant un temps le PC de la Résistance drômoise. C'est lors de cette rencontre que Pierre de Saint- Prix, préfet de la Libération, relance l'idée d'une fédération (l'idée d'une fédération départementale avait déjà été envisagée dès 1946). Le projet se concrétise, une grande réunion d'organisation a lieu afin de mettre sur pied la Fédération des unités combattantes de la Résistance et des Forces Françaises de l'Intérieur de la Drôme. Michel Planas est président de la fédération de 1984 à 1985. Outre les rassemblements et les hommages, la fédération souhaite faire l'histoire de la Résistance dans la Drôme pour en finir selon eux avec les erreurs trop nombreuses qui ont été écrites sur cette période. Elle commence alors un travail de compilation d'archives des compagnies, de collecte de témoignages (409 J 79-91). Un comité de rédaction dit Comité d'histoire se constitue (409 J 74), présidé par René Ladet. Le comité reçoit une subvention du Conseil général de la Drôme, ainsi que l'aide précieuse de Madame Nathan-Tilloy, directrice des Archives départementales de la Drôme, en échange du don des archives de la fédération, ce qui est chose faite en 1988 (4) (97J). En 1989, la fédération sort son premier ouvrage Pour l'amour de la France, puis en 1993 un second, Drôme nord : Terre d'asile et de révolte.

Avec l'amicale de la 4ème compagnie, outre les cérémonies de commémoration (409 J 161-170), Michel Planas intervient également auprès de la population d'Étoile, ainsi que la jeunesse, afin de transmettre la mémoire de la compagnie mais surtout de la famille Planas (celle de son père Jean, et de son frère Richard). René Combe assurera les fonctions de vice-président pendant de longues années. En 1983, il rédige les mémoires familiales dans un récit qu'il intitule Trois médecins de la même famille dans le maquis (409 J 67). Il est aussi impliqué dans l'organisation de nombreux évènements commémoratifs pour la Seconde Guerre mondiale, en particulier la célébration du cinquantenaire des combats de la Libération en 1994 (409 J 162-166) et la date cruciale du 6 juin pour la Drôme (409J 168). Des nombreuses manifestations ont lieu toute l'année dans des lieux chargés de souvenirs pour les anciens résistants du Centre Drôme (Ourches, l'Escoulin, Valence, etc.).

Il crée aussi une Fédération de Sauvegarde du patrimoine drômois (409 J 212-217), dont il assure les fonctions de président. Tout comme avec le syndicat d'initiative, le but est de sauvegarder et de valoriser le patrimoine du département de la Drôme. Il est également délégué cantonal de la Fédération Nationale de Sauvegarde des Sites et Ensemble Monumentaux (FNASSEM). Il compile une importante documentation, tant sur l'histoire et le patrimoine que l'architecture ou l'archéologie. Cette documentation lui permet de rédiger de nombreux écrits. Avec le syndicat d'initiative il publie de nombreuses brochures (409 J 185) mêlant à la fois l'histoire de la commune et les différents chantiers de restauration du patrimoine urbain d'Étoile. Il est également membre de l'Académie drômoise des lettres, des sciences et des arts, pour laquelle il écrit des articles. Il organise aussi de nombreux projets pour la valorisation du patrimoine.

Michel Planas souhaite également valoriser le patrimoine local et développer le tourisme. En 1989 a lieu de bicentenaire de la Révolution française. À ce titre, de nombreuses manifestations sont organisées en France. A Étoile, Michel Planas prend part à l'organisation des évènements et souhaite axer les cérémonies sur le bicentenaire de la fédération de la garde nationale (409 J 227-234).

En 1992, une cuve baptismale de l'église d'Étoile est redécouverte. Après des recherches auxquelles participe Michel Planas, la cuve se révèle en réalité une vasque portant les armoiries de Diane de Poitiers. Il s'était déjà intéressé à Diane de Poitiers lors des travaux de restauration du château d'Étoile. Il est convaincu que la présence de cette vasque à Étoile, qui était autrefois située dans le château et dont le déplacement dans l'église reste un mystère, est la preuve que la duchesse se rendait régulièrement dans la commune, peut-être même y est-elle née ? Il ne lui en faut pas plus pour s'impliquer dans la reprise d'un projet de film sur la favorite à Étoile, déjà entrepris quelques années plus tôt par un prédécesseur. Puis, l'année 1999 marque le 500ème anniversaire de la naissance de Diane de Poitiers, Michel Planas s'implique dans un comité d'organisation pour les célébrations de l'évènement (409 J 235-244).

En parallèle, dès la fin des années 1980, Michel Planas réfléchit à entreprendre un important projet pour valoriser et promouvoir le tourisme et les ressources patrimoniales de la vallée du Rhône. Le projet s'intitule Rhône, axe de vie de l'Europe (409J 245-285). Michel Planas est le coordinateur du programme qui est soutenu par le Conseil général de la Drôme et financé par la Fondation de France. Dans un premier temps, le projet est axé sur la revalorisation du Rhône. Dans un contexte de prise de conscience générale sur l'environnement, Michel se désole de la qualité de l'eau du Rhône et de l'abandon de ses berges, notamment à Étoile. La réflexion sur le sujet se complète par des actions visant à sensibiliser et éduquer la population, notamment avec l'organisation d'une soirée débat à Étoile avec des représentants de l'Équipe Cousteau (409 J 266). Des journées de nettoyage des bords du Rhône à Étoile et ses environs sont également organisées. De plus, une priorité est mise sur l'éducation de la jeunesse : des écoles d'Étoile organisent des journées de découverte pendant lesquelles les élèves rendent des travaux sur la faune et la flore qu'ils ont pu découvrir. Cette première phase du projet laisse place à la deuxième consacrée à la création d'un sentier botanique, une fois encore grâce à l'aide de Jeunesse et reconstruction. Puis une troisième phase permet la mise en place d'une maison du Rhône sauvage à Étoile (409 J 269-271), sur le site de Calabert. Ce lieu est dédié à l'observation de la faune, de la flore et du fleuve, il s'agit d'une phase d'expérimentation dans un premier temps. Dans le cadre de ce projet, Michel Planas produit également des écrits. Un article, intitulé L'Enchantement du Rhône, ainsi qu'un roman de fiction Les filles des îles (409 J 272). Michel Planas ne souhaite pas se contenter de ce volet territorial, il a d'autres idées pour redonner à la « Vallée Impériale », comme il l'appelle, toute sa gloire d'antan pour en faire un lieu de tourisme majeur en France et, il le rêve grandement, en Europe. Cette ambition passe par la sélection de sites qui pourraient correspondre à un grand projet d'ordre territorial : la restauration de l'église Notre-Dame de Soyons de Valence et la réhabilitation et la valorisation du village médiéval d'Allan.

Cet essai de valorisation lui a donné l'idée de réaliser un autre programme, beaucoup plus conséquent, qu'il nomme Les relais de mémoires de l'Europe (409 J 286-304). Il s'agit encore de valorisation de la vallée du Rhône en créant des sites touristiques basés sur deux thèmes. D'abord, le thème de la Résistance, en développant un site entre Montélimar et L'Homme d'Armes pour faire connaître l'épisode de la bataille de Montélimar (409 J 288-296). Pour ce site, Michel Planas adhère à l'association des amis de la bataille de Montélimar présidé alors par Bruno Poinas avec qui il est en constante relation. Il participe notamment à l'organisation d'une exposition baptisée Le chaudron de la Nationale 7 pour laquelle il prête à l'association un certain nombre d'objets. Michel Planas réfléchit aussi à un projet de monument commémoratif à L'Homme d'Armes. Étoile représente un site important pour lequel Michel Planas a de nombreux projets comme la reconstitution du chemin parcouru par la 4ème compagnie pour se retirer dans le maquis, ainsi que la valorisation des villages du Vercors, avec Ourches ou La Rochette.

Michel Planas semble ralentir ses implications pour le patrimoine et le tourisme à partir des années 2000. Il organise une exposition d'art dans la ville d'Étoile-sur-Rhône en 2007 durant laquelle la municipalité décide de rendre hommage à son engagement et son implication pour la commune depuis de nombreuses années.

Il décède en février 2020, à l'aube de ses 97 ans.

(4) Répertoires numériques détaillés Seconde Guerre mondiale (1917-1987), établis par Aurélie Serrurier, Archives départementales de la Drôme, 2006.

Histoire de la conservation

Les documents ont été conservés par Michel Planas chez lui à Étoile-sur-Rhône jusqu'en 2020.

Modalités d'entrées

La famille de Jean et Michel Planas fait don du fonds aux Archives départementales de la Drôme en septembre 2020. Ce don a pu se faire grâce à Michel Chaudy, lecteur assidu de la salle de lecture, qui a mis en relation les Archives départementales et Jérôme Planas, fils de Michel Planas. Michel Chaudy a également aidé Jérôme Planas à trier une partie des documents avant le don.

Présentation du contenu

La première partie est relative à Jean Planas et se compose de quatre sous-parties. Des documents personnels, des documents sur sa vie militaire et en période de guerre à la fois pendant la Première Guerre mondiale, l'entre-deux guerres et la Seconde Guerre mondiale et sa carrière de résistant avec sa compagnie sanglier. Puis des documents relatant de sa carrière de médecin civil et enfin des documents relatifs à sa vie associative.


 

La seconde partie de ce fonds est consacrée aux archives de Michel Planas et se découpe également en 4 sous-parties. Une partie sur sa vie personnelle, une sur sa vie professionnelle et sa carrière de médecin, une partie sur son engagement pour le patrimoine local, avec de nombreux projets de sauvegarde et de réhabilitation du patrimoine d'Etoile-sur-Rhône et de la Drôme. Également de nombreux documents concernent l'engagement de Michel Planas pour la commémoration de la Résistance. Cela concerne des documents qui sont en lien avec la Fédération des unités combattantes de la Résistance et des Forces françaises de l'Intérieur de la Drôme. Des documents sur l'important travail de compilation de témoignages et de sources pour écrire l'histoire de la Résistance. Puis, des documents concernant l'organisation de nombreuses cérémonies de commémoration de la Libération. Enfin la dernière phase de cette partie sur Michel Planas se consacre à son implication dans des œuvres caritatives.


 

Ce fonds riche offre aux lecteurs une grande variété d'axes de recherches.

D'abord, des recherches concernant les deux guerres mondiales sous plusieurs aspects. En histoire militaire grâce aux documents concernant la carrière militaire de Jean Planas, ceux qui traitent de sa relation avec les anciens de la 4ème compagnie après la démobilisation de celle-ci ou encore avec les documents concernant les demandes d'attestation pour obtenir la carte d'ancien combattant volontaire de la Résistance. Également sur l'histoire de la Résistance dans la Drôme avec les documents relatif à la 4ème compagnie. L'histoire de la construction d'une mémoire, avec les documents concernant la Fédération des FFI de la Drôme, des documents sur l'histoire de la Résistance dans la Drôme, ceux sur les commémorations des combats de la Libération.


 

En histoire sociale, grâce aux documents sur l'implication personnelle de Jean Planas dans les nombreuses œuvres sociales existantes et les documents de l'œuvre d'entr'aide aux familles des mobilisés qu'il a fondé, ou encore des documents concernant les dommages de guerre et reconstruction. De plus, avec les documents qui portent sur la fondation de la communauté Emmaüs à Étoile-sur-Rhône.


 

Une histoire de la médecine, grâce aux documents relatant la pratique de l'activité médicale, à la fois de Jean et de Michel Planas, ainsi que des cahiers de réflexions de Jean Planas sur ce sujet.


 

La notion d'histoire urbaine peut aussi être exploitée avec ce fonds. Grâce aux documents relatifs aux nombreux chantiers de restauration du bâti ancien et des fouilles archéologiques lors de ces différents chantiers ainsi que de la documentation fournie collectée par Michel Planas.


 

Il est également possible d'effectuer des recherches sur le tourisme et la valorisation du patrimoine auprès de la population grâce aux documents concernant le syndicat d'initiative, la fédération de sauvegarde du patrimoine drômois ou encore l'Académie drômoise. Puis, avec les documents qui concernent le projet de parcours touristique de Michel Planas.


 

Enfin, il est également possible d'effectuer des recherches sur l'histoire de l'environnement grâce aux documents concernant le projet Rhône Axe de vie et en particulier ceux sur le volet environnemental.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Les doublons, présents en grand nombre dans le fonds, ont été éliminés (0.80 ml). De même que certains supports inexploitables (disquette, CD-R).

Mode de classement

La correspondance et la documentation sont classées par ordre chronologique. Une partie de la documentation peut se rattacher à un projet en particulier, ainsi elle a été systématiquement placée à la fin du projet. Une partie de la documentation était plus générale et elle a été placée à la fin de la partie « Sauvegarde et valorisation de l'histoire et du patrimoine local » (409 J 53-337).


 

Les projets sont classés par ordre d'arrivée de réalisation ce qui explique que parfois certaines dates extrêmes sont antérieures ou postérieures au projet lui-même. A l'intérieur d'un projet, le classement suit une logique qui va du général au particulier, il en est de même pour la partie fonctionnement de chaque association traitée.


 

Le fonds est arrivé aux Archives départementales dans des cartons. Des unités avaient été constituées dans des enveloppes. Après une rapide enquête auprès de Monsieur Michel Chaudy, il ressort que la majeure partie des unités ont été réalisées par lui et par un des enfants de Michel Planas. Ces enveloppes permettaient simplement de distinguer les documents qui concernaient Jean et Michel Planas. Une distinction est faite entre les grands thèmes présents (La Résistance, le syndicat d'Initiative d'Étoile-sur-Rhône, etc.). Toutefois, à l'intérieur des unités les projets étaient le plus souvent mélangés, et parfois certains projets avaient été rattachés à la mauvaise association. Un important travail a été mené pour distinguer chacun des projets présents dans le fonds.


 

Pour Jean Planas, il a été décidé de répartir les documents selon sa carrière militaire et entre-deux guerre, sa carrière professionnelle de médecin, avec une partie vie personnelle pour les documents ne pouvant être rattaché à aucun des deux niveaux cités précédemment. Ainsi qu'une partie vie associative pour l'aéroclub de Valence auquel Jean Planas a adhéré pour son bon plaisir, au contraire des autres associations présentes pour lesquelles il était membre car elles avaient une dimension sociale.


 

Pour Michel Planas, le même modèle a été suivi en ce qui concerne la partie vie personnelle, et vie professionnelle. Toutefois, la partie vie associative représente la partie la plus importante du fonds, tant en termes d'intérêt que de volume. Les projets étant mélangés dans les enveloppes, il a été décidé pour faciliter au mieux la compréhension du lecteur, de les répartir par zone géographique d'abord, car tous ces projets concernent soit la commune d'Etoile-Sur-Rhône, soit le département de la Drôme ; puis de les classer par projet lorsque les projets pouvaient se distinguer. Chaque association où Michel Planas était impliqué (qu'il l'ai créé ou qu'il en soit simplement membre) a été distinguée. Au vu des nombreux projets dans lesquels Michel Planas était engagé, il a été décidé de séparer le plus possible. Lorsque cela a pu être le cas, les projets ont été rattachés avec l'association qui en était à l'origine.


 

Enfin, dans tous le fonds est présente en grand nombre de la documentation, qui a été réunie avec les différents projets lorsque cela a été possible. Dans le cas contraire, elle a été replacée là où elle s'intégrait le mieux pour la bonne compréhension du lecteur. Ainsi, la documentation présente pour la fédération des FFI de la Drôme concerne à la fois des compilations d'archives des compagnies, des publications, des témoignages et des dossiers thématiques. Tous ces ensembles ont été réunis, et ont très certainement servi à l'écriture des ouvrages collectifs de la fédération et certaines publications ou certains thèmes étant débattus en réunion. Cela a été fait pour permettre au lecteur de disposer d'une documentation cohérente s'il souhaitait approfondir ses recherches sur l'une des grandes thématiques présentes dans ladite documentation. Sur le même modèle, la documentation concernant la commune d'Étoile-sur-Rhône a été réunie avec le syndicat d'initiatives, ce dernier éditant des publications sur l'histoire de la ville et dont certaines publications traitent des thématiques présentes dans la documentation. La documentation a fait l'objet d'un classement chronologique, comme les différentes correspondances du fonds.


 

Le lecteur prendra bien en compte que la plus grande partie des documents de la Seconde Guerre mondiale, une partie des coupures de presse, ainsi que les documents concernant la généalogie de la famille Planas sont des copies et non des originaux.

Conditions d'accès

Le fonds est librement communicable, excepté pour certains documents concernant des données personnelles et étant soumis à réglementation en vigueur sur la communicabilité des archives. Il s'agit des cotes 409 J 32, 98, 176 et 344.

Conditions d'utilisation

La reproduction des documents est libre. 

Langue des unités documentaires

Les documents sont majoritairement en français, certains documents sont en anglais, en espagnol et en allemand.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Le fonds se compose principalement de documents papiers. Il y a quelques objets, un drapeau français d'une grande dimension, ainsi qu'une plaque en verre et en métal.

Documents en relation

Compte tenu de l'ampleur de la tâche et de la diversité des organismes détenant des fonds de toute nature sur la Seconde Guerre mondiale et sur les années 1939-1945, l'exhaustivité aurait été ici illusoire. Si les fonds publics provenant de grandes institutions ou d'administrations sont plus facilement repérables, il est beaucoup plus difficile de recenser tous les centres de recherche et organismes publics et privés détenant des ressources documentaires sur la guerre.


Conservés aux Archives départementales de la Drôme :


 

Série J Fonds privés :


 

Fonds de Pierre de Saint-Prix 309 J 1-140 (1942-1987).

Fonds de Vincent-Beaume : 9 J 1-446 (1917-1978) et 132 J 1-118 (1939-1983).

Fonds des Associations des anciens combattants 39 J 1-28 (1917-1987)

Fonds de la Fédération des unités combattantes de la Résistance et des Forces Françaises de l'Intérieur de la Drôme 97 J 1-111 (1944-1987).

Fonds Abonnenc 327 J 1-909 (1934-2009).

Notice sur les états de service de Richard Planas d'Etoile (s.d) J 691/6

Fonds Albert Fié. Archives de la compagnie FFI Pons 349 J

Fonds Bessière 414 J

Fonds Simonet 415 J

Fonds Dollinger 425 J


 

Série W Archives postérieures au 10 juillet 1940 entrées par voie ordinaire :


 

Fonds du comité départemental de Libération (1944-1947) 2827 W 1-61

Exposé de l'organisation et du fonctionnement de l'oeuvre centrale d'entraide aux familles des mobilisés (1939) 2828 W 269, 9 J 58

Office national des anciens combattants V2 (Première Guerre mondiale, carte de Jean Planas) 1920W 87

Dommages de guerre : commissions consultatives des dommages de guerre (1951-1954) 518 W

Service de l'intendance de la Vème région militaire, Réquisitions mobilières, immobilières, réquisitions FFI, réquisitions mobilières et immobilières françaises, réquisitions immobilières alliées, réquisitions diverses (s.d) 846 W

Série Mi Reproductions sous formes de microfilms :


 

Microfilms de complément, Richard Planas 1 MI 676

Microfilms de complément, Récits relatifs à la Résistance dans la Drôme et le Vercors 564 MI 1 et 2


 

Série Fi Fonds figurés :


 

Fonds du syndicat d'initiative d'Etoile 12 Fi et 13 Fi

 

 Conservé aux Archives départementales de l'Ardèche :


 

Fonds du comité départemental pour le bicentenaire de la Révolution française en Ardèche (1985-2001) 55 J

Collection de documents sur l'histoire de la Résistance et de la Déportation de l'Association du Musée départemental de la Résistance en Ardèche (1934-2015) 70 J

Fonds de la Société de sauvegarde des monuments anciens de l'Ardèche (XIXe-1991) 71 J


 

 Conservé aux Archives départementales et métropolitaines de Lyon :


 

Personnes internées à la prison de Montluc de Lyon (1939-1945) 3335 W

Service régional de police judiciaire de Lyon (Fichier Montluc, 1942-1956) 3335 W 1-31

Archives du préfet régional de Lyon durant la Seconde Guerre mondiale 182 W


 

 Conservé aux Archives départementales de l'Isère :


 

Correspondants du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale : Fonds Paul et Suzanne Sylvestre (1935-1981) 57 J et Fonds Jean Batailh 70 J

Bibliographie

I ) Sur la Seconde Guerre mondiale :

La Seconde Guerre mondiale, sous tous ses aspects, fait l'objet d'une abondante bibliographie qu'il est impossible de reprendre ici. La sélection d'ouvrages généraux proposée indique toutes les références utiles pour aborder l'étude de la période et replacer les sources documentaires originales dans leur contexte. La bibliographie est classée par ordre alphabétique.


 

Sources :


 

BLANC Brigitte, ROUSSO Henry, TOURTIER-BONAZZI Chantal de, La Seconde Guerre mondiale, guide des sources conservées en France, 1939-1945, Paris, Archives nationales, 1994.

SERRURIER Aurélie, Seconde Guerre mondiale (1917-1987) Répertoires numériques détaillés, Archives départementales de la Drôme, Valence, 2006.


 

Ouvrages sur la Région Rhône-Alpes, la Drôme et le Vercors :

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DE SAUZE ET SES ENVIRONS, Recueil de souvenirs 1939-1945, Édition de l'amicale, 2001.

ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS DES FFI-FTPE ET DE LEURS AMIS, Des témoins parlent du Vercors trahi, Édition de l'association, 1984.

ASSOCIATION NATIONALE DES PIONNIERS ET COMBATTANTS VOLONTAIRES DU VERCORS, Le Vercors raconté par ceux qui l'ont vécu, Valence, 1990.

ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE ROMANAIS PÉAGEOIS, La Libération de Romans et de Bourg-de-Péage, Saint-Cyr-sur-Loire, Edition Alan Sutton, 2004.

CHOSSON Henri, DESGRANGES Marcel, LEFORT Pierre, Drôme Nord, terre d'asile et de révolte, 1940-1944, Valence, Éditions Le Peuple Libre, 1993.

COLLECTIF DE JOURNALISTES, « Il y a 50 ans, La Libération, notre région se souvient », Le Dauphiné libéré, supplément au n°15407, 4 juin 1994.

COURIOL Jean-Noël, Histoire du département de la Drôme : la Résistance, Crest, Éditions le Crestois, 1991.

DACIER Jean, Ceux du maquis, l'épopée d'une compagnie FFI du Vercors, Grenoble, Editions Arthaud, 1945.

DE LASSUS SANT GENIÈS Général, DE SAINT-PRIX Pierre, Combats pour le Vercors et pour la liberté, témoignage pour l'histoire, Valence, Éditions Le Peuple Libre, 1984.

FÉDÉRATION DES UNITÉS COMBATTANTES DE LA RÉSISTANCE ET DES FFI DE LA DRÔME, Pour l'amour de la France-Drôme-Vercors 1940-1944, Éditions Le Peuple Libre, 1989.

LADET René, Ils ont refusé de subir, Crest, auto-édition, 1987.

LA PICIRELLA Joseph, Témoignages sur le Vercors, Drôme, Isère, Lyon, auto-édition, 14ème édition, 1991.

LAMY Agnès, La légion française des combattants dans la Drôme, Lyon, Université Jean Moulin Lyon III, 1997.

MARTIN Patrick, La résistance dans le département de la Drôme 1940-1944, Thèse de doctorat, Université de Paris Sorbonne, Paris, novembre 2001.

MICOUD Lucien, Nous étions cent cinquante maquisards, réédition de l'Association nationale des Pionniers et Combattants volontaires du Vercors, 1987.

NOGUÈRES Henri, Histoire de la Résistance en France, Paris, Éditions Robert Laffont, 1981.

PLANAS Michel, Histoire de la 4ᵉ compagnie du 2ᵉ bataillon FFI de la Drôme, Étoile-sur-Rhône, auto-édition, 1983.

PLANEL Philippe, La vie quotidienne dans la bataille de Montélimar (août 1944) dix jours qui ont fait trembler la Drôme, édité par le CDDP de la Drôme, 1998.

VERGNON Gilles, La construction de la mémoire du maquis du Vercors-commémoration et historiographie, Vingtième siècle, novembre-décembre 1995.

VERGNON Gilles, Le Vercors, Histoire et mémoire d'un maquis, Paris, Éditions de l'atelier, 2002.

VERNIN Robert, On se bat à Montélimar, Valence, Éditions Imprimeries réunies, 1945.


 

II) Sur le patrimoine d'Étoile et de la Drôme :

GEORGE R, Le syndicat d'initiative d'Étoile à vingt ans. Revue drômoise, tome LXXXV, 1990, pp. 200.

LAMOTE Léopold, Étoile sous la Révolution. Imprimerie et Lithographie A. TEYSSIER et Cie, rue St Félix, 1891.

BUIS Micheline, Les sculptures carolingiennes du prieuré de Saint-Marcellin d'Étoile. Revue drômoise, tome LXXX, 1990, pp.180-182.

JOUVE Chanoine, Statistique monumentale de la Drôme ou notion archéologiques et historiques sur les principaux édifices de ce département, Valence, Imprimerie Céas, 1867.

LACROIX André, Étoile : Origines et seigneurie-Les Poitiers-Les Poitiers de Saint-Vallier et les engagistes. Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistiques de la Drôme, tome XXXIX, 1905, pp.439-448 + tome XL, 1906, pp.170-184.

Édition Hachette-Réalités. Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné, 1972, pp.298 [pour le château d'Étoile].

MEGE Jean-Claude. Nouvelles de nos cantons. Revue drômoise, tome LXXXIII, mars 1980, pp.33 [pour les fouilles archéologiques].

Sites internet :


 

Le mémorial de la Résistance à Vassieux-en-Vercors.

www.memorial-vercors.fr

Musée de la Résistance et de la Déportation en Isère.

www.resistance-en-isere.fr

Association nationale des anciens combattants de la Résistance.

www.anacr.com

Blog de Michel Chaudy

http://www.midy.info

Cote/Cotes extrêmes

409 J 37-345

Date

1934-2011

Cote/Cotes extrêmes

409 J 53-337

Date

1934-2010

Présentation du contenu

Les projets ne sont pas classés par ordre chronologique, mais par ordre de lancement des projets.

Cote/Cotes extrêmes

409 J 212-337

Date

1959-2009

Cote/Cotes extrêmes

409 J 306-337

Date

1930-2000

Présentation du contenu

Il s'agit de documentation sur divers sujets, toujours en lien avec l'histoire et le patrimoine, mais n'ayant pu être rattachée à aucun projet. Le classement est chrono-thématique.

Cote/Cotes extrêmes

409 J 332-337

Date

1975-1985

Ressources architecturales.

Cote/Cotes extrêmes

414 J 332

Date

s.d

Présentation du contenu

Notes manuscrites, documentation.