411 J - Fonds Marguerite Verguet

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Cote/Cotes extrêmes

411 J 1-305

Date

1872-1996

Description physique

1,12 m.l d'archives papier 0,8 m.l d'objets 147 photographies

Origine

Le fonds a été donné aux Archives départementales de la Drôme par Jean-François Verguet en octobre 2020.

Biographie ou Histoire

Née à Châteaurenaud en Saône-et-Loire le 29 septembre 1874, Marguerite Verguet est la fille de Marie-Louise Verguet et d'un père inconnu.

Elle rentre à l'école communale de Lons-le-Saunier en 1884 et en ressort en 1888. Par la suite, elle commence, en 1889, des études d'institutrice à l'École normale d'institutrice de la même ville. Titulaire d'un brevet de capacité pour l'enseignement primaire, elle effectue alors plusieurs stages de mise en pratique dans différentes communes du Jura : Larnaud, Arbois et Lons-le-Saunier[1]. Elle poursuit ses études à l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) d'où elle sort diplômée avec un certificat d'aptitude au professorat des écoles normales et écoles primaires supérieures en 1897. À sa sortie de cette école, elle reste en contact avec les autres élèves via l'Amicale des anciennes élèves de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses. Devenue pleinement enseignante, elle est nommée à l'École primaire supérieure (EPS) de Pithiviers (Loiret) en 1898 puis à l'EPS de Valence en 1902, où elle enseigne jusqu'à sa retraite en 1930.

De 1902 à 1930, Marguerite Verguet enseigne à Valence. Elle connaît une évolution de carrière rapide. En parallèle de son activité d'enseignante dans le secteur public, elle donne des cours au sein de l'Association polytechnique. Cette dernière est l'équivalent d'une université populaire proposant des cours de langues, de mathématiques, de français, de musique et de sports (danse&). Marguerite Verguet en est la présidente jusqu'en 1941. Elle reçoit des félicitations et de nombreuses décorations pour son engagement à donner des leçons aux enfants et aux adultes.

Marguerite Verguet est également une femme très impliquée dans diverses causes associatives, sociales et politiques.

Elle fonde en 1912 le premier groupe féministe de Valence au travers de l'Association drômoise pour le suffrage des femmes. Cette association est affiliée à l'Union française pour le suffrage des femmes (UFSF) qui est le mouvement national de revendication pour le droit de vote des femmes dirigé par Cécile Brunschvicg (1877-1946). Marguerite Verguet est la présidente de la section drômoise. Elle est réélue à sa tête tout au long de la vie de l'association jusqu'en 1944 (année d'obtention du suffrage féminin). Elle organise ainsi la vie de l'association, des conférences, envoie des questionnaires aux hommes politiques locaux pour leur demander leur point de vue sur le droit de vote des femmes. L'activité de l'association connaît une pause à partir de 1914 avec le début de la Première Guerre mondiale.

Avec le commencement du premier conflit mondial, Marguerite Verguet s'engage volontairement comme infirmière auprès de l'Association des dames françaises (en lien avec la Croix-Rouge). Elle est formée en chirurgie à l'hôpital de Valence en tant qu'assistante au bloc opératoire. Pendant cette période, elle réalise de nombreux dons à l'hôpital (autoclave et matériels chirurgicaux). Elle rentre également dans l'administration de l'hôpital en étant nommée à la commission administrative. Elle continue sa formation et acquiert de l'expérience avant d'être envoyée sur le front. Tout d'abord, son souhait est d'être envoyée sur le front de Salonique (front d'Orient), mais elle est finalement détachée à partir de 1916 au Bois-de-la-Viole (secteur de Verdun) à l'hôpital des contagieux. À l'issu de cet événement, elle obtient la médaille d'honneur en argent pour son zèle et son dévouement. elle exerce ensuite à Benoîte-Vaux, dans la Meuse, à l'ambulance 11/6 Secteur 24. Elle obtient plusieurs congés de l'Instruction publique en 1917 et 1918 afin de rester sur le front et revient à Valence à la fin de l'année 1918 avec le grade d'infirmière major.

Si Marguerite Verguet fait tout son possible pour soigner des soldats, elle met en place, au moment de sa formation d'infirmière à Valence, une association chargée d'aider les soldats. Elle fonde le 2 septembre 1914 Les Petits Paquets, une association affiliée à l'UFSF (section drômoise) : cette association a pour but de soutenir l'effort de guerre en envoyant sur le front des paquets destiné à remonter le moral des troupes. Ces paquets se composent de lettres, chandails, gants, chaussettes confectionnés par les élèves des écoles supérieures. Les paquets sont expédiés dans les Vosges, en Alsace et en Champagne à des régiments entiers ou parfois à la demande des soldats. Ces envois sont financés par des dons de la part d'amicales, des dons personnels, des retraités et des sociétés philanthropiques. Pendant les deux premiers hivers, les Petits Paquets réalise l'envoi d'un millier de paquets. Marguerite Verguet reçoit à ce titre beaucoup de lettres de remerciements.

À l'issue de la Première Guerre mondiale, elle est nommée infirmière bénévole dans les salles militaires de l'hôpital de Valence. De plus, elle devient manipulatrice en radiologie en parallèle des cours qu'elles donne à l'EPS de Valence.

1920 est l'année où l'UFSF (section drômoise) reprend son activité. Marguerite Verguet recommence à organiser des conférences et l'envoi de questionnaires à des hommes politiques. L'envoi de ces derniers est toujours lié à un projet de loi voté à l'Assemblée nationale. Madame Verguet est engagée dans la cause féministe mais elle soutient également les femmes dans d'autres domaines : elle fonde, en 1921, la Société d'éducation physique « La Mouette » et, en 1924, Le Foyer Maternel avec Madame Chapuis (qui en assure la présidence). Ces deux associations ont respectivement pour but de permettre aux femmes de s'exercer physiquement (cela est bénéfique pour leur santé) et d'accueillir les mères célibataires dans le besoin. Le Foyer Maternel reçoit des dons dès 1925 grâce à l'organisation de tombolas. Marguerite Verguet vient également en aide aux miséreux par l'ouverture en 1928 de l'Asile de nuit.

Son activité d'infirmière est toujours aussi prégnante pour elle : elle vient en aide de décembre 1926 à février 1927 aux varioleux. Elle reçoit à l'issue des soins qu'elle a dispensés la Médaille d'honneur de l'assistance publique.

Mademoiselle Verguet assure le poste de directrice de l'École primaire supérieure de Valence à partir de 1928 jusqu'à son départ en retraite en 1930. Cette année-là marque la vie de Marguerite Verguet pour plusieurs raisons : tout d'abord, son implication en tant qu'infirmière, dans la mesure où elle devient infirmière en radiologie engagée par l'hôpital (jusqu'en 1930, cette activité était effectuée à titre bénévole), et son engagement dans les causes associatives s'accroissent. De plus, elle adopte un jeune garçon François né le 8 août 1927, celui-ci ayant été abandonné au Foyer Maternel.

Ainsi, dès 1930, Marguerite Verguet se consacre pleinement à ses activités : ayant souscrit à la Ligue pour le relèvement de la Moralité publique et secrétaire du Cartel de la Paix, elle se rend à Ostende (Belgique) pour assister au Congrès international pour la Paix. Son action au sein de la Campagne pour la moralité et la Salubrité publique est critiquée : elle reçoit d'un côté des lettres d'injures et d'un autre côté, du soutien de personnes issues de confessions et d'opinions divers.

En 1932, elle cumule de nombreux postes dans des associations en tant que présidente (UFSF, Amicale des anciennes élèves de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, Amicale des retraités de l'enseignement, Ligue des éducatrices et des mères) et secrétaire (La Ligue des droit de l'homme, Comité d'action pour la Paix, Union contre la prostitution, Ligue pour la Jeune République). De plus, c'est également la période (1932-1934) où elle réalise des voyages : à Amsterdam (Pays-Bas) pour assister à des conférences, à Venise et Rome (Italie) pour l'Union des mutilés et anciens combattants de la Drôme (UMAC) dont elle fait partie depuis 1923, à Istanbul (Turquie) pour le Congrès international sur le suffrage des femmes et en Pologne, Allemagne et Autriche pour la Ligue de la Jeune République.

Fervente pratiquante de la religion catholique, Marguerite Verguet anime la chorale de l'église. Dans sa vie personnelle, elle fait également partie de l'Union chorale de Valence avec laquelle elle fait des voyages notamment à Marseille en 1934.

Lors d'un voyage à Lons-le-Saunier, elle est percutée par une voiture le 2 avril 1937 alors qu'elle circulait à vélo. On lui accorde une incapacité de travail pour une durée de un mois.

En parallèle de son poste d'infirmière en radiologie, Marguerite Verguet continue d'aider son prochain. Ainsi, dès le début du deuxième conflit mondiale, elle demande à être affectée à une formation de la zone armée ou des théâtres extérieurs de la guerre. Elle réalise plusieurs demandes le 31 janvier et le 30 mars 1940. Elle obtient une réponse du ministre de la Défense qui explique qu'il ne peut autoriser Marguerite Verguet dans une formation du service de santé militaire. En conséquence, cette dernière s'occupe de l'accueil des réfugiés à Valence. Elle également chargée par le préfet d'assurer le convoiement des réfugiés de la Côte-d'Or, de l'Yonne, de la Seine, de la Seine-et-Oise, de la Seine-et-Marne et au départ de Valence vers Paris.

L'année 1941 est un moment très marquant pour Marguerite Verguet. En effet, le 19 juin de cette même année, elle est arrêtée pour distribution de tracts non autorisés sur la voie publique et enfermée à la prison de Valence avec les prisonniers de droit commun. Le lendemain, elle est transférée à la prison Saint-Joseph à Lyon. Le 27 juin, elle est transférée à la prison de Montluc à Lyon. Elle organise sa défense en prenant un ami avocat, Maître Fauconnet. Au cours de son enfermement, elle écrit de nombreux poèmes. Libérée de Montluc le 23 juillet, elle reste en liberté conditionnelle jusqu'au 16 décembre, date de son acquittement par le Tribunal militaire de Lyon.

Suite à son enfermement, elle part se reposer au Coupeau en Savoie. Son passage en prison a de nombreuses conséquences : elle ne fait plus partie de la commission administrative de l'hôpital de Valence et elle est invitée à présenter sa démission en tant que présidente de l'Association polytechnique. Suite à ces décisions, elle écrit en 1942 de nombreuses lettres au Maréchal Pétain pour demander sa réintégration à l'administration de l'hôpital et demander la grâce d'otages. Le 18 mai, elle est agréée comme infirmière pour les Caisses d'assurances sociales. De plus, elle réalise plusieurs séjours à Valbonne au Monastère de la Chartreuse où elle soigne des malades. L'année suivante, elle continue de recevoir des lettres de malades de Valbonne.

En 1944, Marguerite Verguet est nommée par le préfet de la Drôme membre du Conseil de famille des pupilles de l'État. Après le bombardement de Valence le 15 août, elle s'occupe des sinistrés et des morts. Elle devient membre du Comité départemental de libération et fait partie à ce titre du conseil municipal. Elle est nommée par la même occasion jurée au Tribunal de la Libération. L'année suivante, elle continue son action dans la reconstruction de Valence en devenant membre du Comité départemental des œuvres de guerre. De plus, elle est désignée assesseur non-magistrat pour le Tribunal pour enfants. S'ajoute à cela qu'avec l'obtention du suffrage féminin en 1944, Mademoiselle Verguet se présente aux élections municipales sur la liste Ententes socialistes et démocratiques dans laquelle elle arrive en tête. Cependant, du fait d'un ballottage, un second tour est organisé, ayant pour résultat, sa défaite.

Marguerite Verguet voit en 1948 son mandat en tant que juge assesseur au Tribunal pour enfants renouvelé. De plus, elle est réintégrée à la commission administrative de l'hôpital de Valence en qualité de déléguée du préfet.

Dans les dernières années de sa vie, elle poursuit son action sociale et les différents mandats dans lesquels elle est renouvelée (Tribunal pour enfant, commission administrative de l'hôpital de Valence,  Conseil de famille des pupilles de l'État). Elle continue d'organiser les Noëls pour le Foyer Maternel, l'Asile de nuit et les Vieux de Beauvallon avec la distribution de repas, de vêtements et la mise en place d'une crèche. En avril 1955, elle assiste au mariage de son fils François. Le 30 mai, elle reçoit une « lettre de la Présidence du Conseil lui disant que son dossier de candidature à la Légion d'Honneur devait faire l'objet d'un examen minutieux et bienveillant pour la promotion du 14 juillet 1955 »[2]. Marguerite Verguet décède le lendemain. Une foule participe à son enterrement organisé le 2 juin 1955 à l'église et au cimetière de Valence.

Tout au long de sa vie, Marguerite Verguet reçoit de nombreuses décorations qui sont listées aux cotes : 411 J 89, 411 J 92 à  411 J 107.

Adopté en 1930, François Verguet est placé dans le pensionnat Saint-Louis à Crest d'où il ressort diplômé. A l'image de sa mère, il participe à la résistance en rentrant dans le Mouvement de libération national (MLN[3]). Il s'engage dans l'armée de l'air et devient sergent aviateur. Il se marie en 1955 avec Denise Argoud. Suite au décès de sa mère, il entreprend un travail de rassemblement de ses écrits dans l'objectif de les publier mais ce projet n'aboutit pas.

[1] 411 J 26.

[2] 411 J 1.

[3] Mouvement créé en janvier 1944. Le MLN s'insère dans un ensemble de mouvements nommé Forces unies de la jeunesse patriotiques (FUJP). Le FUJP est un organisme de résistance français créé en octobre 1943 de la fusion des Forces unies de la jeunesse (FUJ) et du Front patriotique de la jeunesse (FJP). Le MLN est dissous le 25 juillet 1945.

Histoire de la conservation

Les documents du fonds Marguerite Verguet ont été conservés par la famille jusqu'à leur don aux Archives départementales de la Drôme en octobre 2020.

Modalités d'entrées

Ce fonds est rentré aux Archives départementales de la Drôme par voie extraordinaire sous la forme d'un don en 2020.

Présentation du contenu

Ce fonds se compose principalement de documents papier sur Marguerite Verguet. Ces derniers détaillent son parcours scolaire avec ses études dans différentes écoles (notamment les copies de composition) et son apprentissage du métier d'enseignante. Ils renseignent également sur sa formation d'infirmière à l'Association des Dames françaises (ADF) (organisme qui fusionnera avec d'autres en 1940 pour former la Croix-Rouge française) et son action sur le front par la correspondance qu'elle a échangée, les factures de don qu'elle a réalisés mais également les avis des médecins sur son comportement. L'autre grande partie des documents papier se centre sur son action associative (en particulier l'UFSF), sociale, judiciaire et politique.

Les documents papier concernent pour une toute petite partie François Verguet : on y retrouve de la correspondance (notamment celle qu'il a entretenue avec sa mère), des éléments concernant sa jeunesse et son mariage. Mais c'est le projet « Mes prisons » qui rassemblent la plupart des documents le concernant.

Le 411 J comporte de nombreux diplômes, attestation de reconnaissance et médailles décernés à Marguerite Verguet mais certains concernent son fils, François.

Le fonds Verguet se compose également de nombreux documents photographiques pour certains identifiés et rattachés à un ensemble, tandis que d'autres ne sont pas identifiés. Ces archives figurées viennent d'une part renseigner sur des événements sur lesquels on ne dispose pas forcément de document papier et d'autre part, permettent d'approfondir la connaissance du dossier papier et surtout de l'illustrer.

Cet ensemble documentaire contient également quelques objets : pèlerine, tablier, voile et brassards.

Par la diversité des thématiques abordées, ce fonds touche à divers aspects de l'histoire. Tout d'abord, il a l'avantage d'étudier dans le détail l'enseignement dispensé à des femmes qui font des études grâce au panel de copies de composition conservé. L'étude des sujets donnés est très intéressante. S'ajoute à cela l'histoire du féminisme à une échelle locale dans la ville de Valence et élargie au département de la Drôme. Les deux guerres mondiales sont également concernées avec le rôle de l'arrière, le statut et la position des femmes infirmières-ambulancières, l'enfermement des résistants& D'autres thématiques plus larges sont évoquées : l'environnement social, le maillage associatif à Valence&

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune opération de tri ou d'élimination n'a été réalisée sur ce fonds.

Mode de classement

Le fonds est arrivé sous la forme d'un vrac divisé en périodes. Il a nécessité une importante lecture et un remaniement afin de créer des unités thématiques intelligibles.

Le fonds Marguerite Verguet se divise en 5 grandes parties. La première s'intéresse à Marguerite Verguet détaillant d'un côté sa vie personnelle (vie familiale et ses études) et d'un autre côté sa vie professionnelle et ses engagements dans diverses œuvres sociales et associatives. La seconde regroupe les documents appartenant à François Verguet. Les trois dernières parties rassemblent successivement les diplômes et récompenses reçues par Marguerite Verguet et François Verguet, les photographies et enfin des objets ayant appartenu à Marguerite Verguet.

Conditions d'accès

La communication des documents est libre.

Conditions d'utilisation

La reproduction des documents est libre.

Langue des unités documentaires

La majeure partie des documents sont en français. Certains, en particulier de la correspondance, sont en anglais ainsi qu'un en allemand.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Ce fonds est composé principalement de documents papier et figurés. Parmi ces derniers, on dénombre six plaques de verre dont deux cassées. À cela s'ajoute quelques objets en particulier des vêtements en bon état, deux brassards également en bon état et un objet en verre cassé.

Documents en relation

Du fait de la richesse des thématiques abordées, le fonds Marguerite Verguet peut être en lien avec de nombreux fonds.

Sur l'engagement de Marguerite Verguet dans le mouvement de revendication du droit de vote des femmes, le fonds peut être relié à :

  • Fonds de Cécile Brunschvicg (1877-1946) 1AF 1-686. Conservé au Centre des archives du féminisme (CAF) à Angers, ce fonds s'intéresse aux archives de Cécile Brunschvicg dont une partie où elle est présidente de l'UFSF (1AF 1-214). L'inventaire fait une présentation de l'UFSF aux pages 30-32.

Pour des recherches sur l'engagement en tant qu'infirmière ambulancière pendant la Première Guerre mondiale, il convient de s'adresser au CICR (Comité international de la Croix-Rouge).

Sur la thématique de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance, l'État des fonds de la Seconde Guerre mondiale (1917-1987) Répertoires numériques détaillés des Archives départementales de la Drôme propose une introduction et des sources complémentaires à consulter. D'autres fonds viennent complémenter le fonds Marguerite Verguet :

Conservés aux Archives départementales de la Drôme :

  • Fonds de Vincent-Beaume : 9 J 1-446 (1917-1978) et 132 J 1-118 (1939-1983).
  • Fonds des Associations des anciens combattants 39 J 1-28 (1917-1987) et plus particulièrement l'UMAC 39 J 1-6 et 39 J 21-28.
  • Fonds de la Fédération des unités combattantes de la Résistance et des Forces Françaises de l'Intérieur de la Drôme 97 J 1-111 (1944-1987).
  • Fonds de Pierre de Saint-Prix 309 J 1-140 (1942-1987).
  • Fonds Abonnenc 327 J 1-909 (1934-2009).
  • Fonds Simonet 415 J 1-13 (1943-1947).
  • Fonds du Comité départemental de libération de la Drôme 2827 W 1-61 (1944-1947).

Conservé aux Archives départementales et métropolitaines de Lyon :

  • Fonds du Service régional de police judiciaire (SRPJ) : 3335 W Fichiers de la prison de Montluc (1942-1956).

Bibliographie

Ne sont rassemblées ici que les ressources ayant été utilisées pour la compréhension du fonds et la rédaction de l'instrument de recherche :

DELL'ASINO (S.), « Le suffrage des femmes et la Résistance. Retour sur un débat oublié », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, n°45, France, 2017, p.137-149.
Dossier documentaire « La prison de Montluc : 1943-1944 », Archives départementales et métropolitaines de Lyon.
VERJUS (A.), « Entre principes et pragmatisme. Députés et sénateurs dans les premiers débats sur le suffrage des femmes en France (1919-1922) », Politix, vol. 13, n°51, France, 2000, p.55-80.

Cote/Cotes extrêmes

411 J 1-74

Date

1874-1956

Cote/Cotes extrêmes

411 J 26-73

Date

1892-1956

Présentation du contenu

Classement thématique.

Cote/Cotes extrêmes

411 J 34-40

Date

1914-1955

Obtentions de récompenses honorifiques pour les actions menées dans le domaine médical. - Insigne en or pour les soins prodigués pendant la Première Guerre mondiale (1917) : correspondance. Médaille de bronze de la reconnaissance française (1920) : extrait du Journal Officiel. Médaille de bronze de l'assistance publique (1929) : correspondance. Médaille spéciale du dévouement (1941) : correspondance. Chevalier de l'ordre de la Santé publique (1953-1954) : correspondance, article de presse.

Cote/Cotes extrêmes

411 J 40

Date

1917-1954