90 J - Fonds Germaine Peyron-Montagnon

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Cote/Cotes extrêmes

90 J 1-155

Date

1722-1986

Description physique

6.53 ml

Origine

Mme Thiebaud nommée exécutrice testamentaire de Mme Peyron-Montagnon a eu pour lourde tâche de répartir dans les dépôts publics les dossiers constitués par celle-ci et ce n'était pas un travail aisé compte-tenu des divers pôles d'intérêt qui attiraient Mme Peyron.


Un énorme contingent de cartons est parti pour le Musée de l'Armée, ils contiennent tous les dossiers des pilotes que Germaine L'Herbier avait constitués sur les pilotes disparus et qu'elle recherchait.


Ensuite restait la masse de dossiers d'érudition portant sur des personnages locaux ou sur de l'histoire locale.


Mme THIEBAUD a donc eu mission, combien délicate de trier les dossiers restants et de les attribuer aux dépôts publics susceptibles d'être intéressés par ceux-ci .

Les documents ont été donnés aux archives départementales de l'Ardèche, de la Drôme, et pour les dossiers concernant Tournon ceux qui portaient sur l'histoire de Tournon ont été attribués à la bibliothèque de cette ville et ceux qui concernaient plus spécifiquement le lycée de Tournon vont être donnés à cet établissement.

Le lot de documents attribué aux archives départementales de la Drôme fait l'objet du présent répertoire.

Biographie ou Histoire

Les travaux d'érudition de Germaine Peyron-Montagnon s'expliquent par les passions qui ont occupé toute sa vie : l'aviation et l'histoire.

 

Germaine Montagnon est née à Tournon (Ardèche) en 1895 où son père Marius Montagnon exerçait la profession d'architecte.

Dès l'adolescence cette jeune fille va se passionner pour l'aviation car elle admire beaucoup son frère qui obtient son brevet de pilote en 1915 et participe aux combats aériens pendant la guerre de 1915 à 1918.

Elle "monte" à Paris en 1919 et épouse M. L'Herbier. Germaine L'Herbier va se consacrer à sa passion. Dès sa fondation, elle participe comme vice-présidente de l'association des I.P.SA. (Infirmières pilotes secouristes de l'Air), section Aviation de la Croix-Rouge Française, et devient directrice bénévole de l'enseignement I.P.SA. de novembre 1938 à juillet 1950. En 1939 elle obtient son brevet de pilote d'avion de tourisme.

Pendant la guerre 1939-1945 elle va se dévouer pour rechercher les pilotes disparus et fonde la "Mission de Recherches des Aviateurs disparus, français et alliés" en août 1940 et son action se poursuivra jusqu'en 1947. Elle sera arrêtée par la Gestapo et connaîtra la prison pendant quelques jours puis sera libérée aucun grief n'ayant été retenue contre elle. Pour ses faits de guerre et son action généreuse Mme PEYRON-MONTAGNON recevra de nombreuses décorations : les Palmes Académiques en 1939, la Légion d'Honneur à titre militaire en 1946, l'Order British Empire en 1945 etc..

Mais si Germaine L'Herbier est une femme d'action, elle aime aussi écrire et dès 1938 elle publie un livre Navigation et Météo, elle va produire de nombreux livres tirés de son expérience notamment son ouvrage Disparus dans le Ciel qui sera saisi par les Allemands en juillet 1943 et couronné par le prix MONTYON en 1944.

Mme L'Herbier quitte Paris en 1952 et vient s'installer à Tournon où elle va connaître une retraite longue certes mais bien remplie. Elle se consacre à l'histoire locale et aux personnages du terroir qui ont acquis une certaine notoriété avec toujours un faible pour les aérostiers, les pilotes et les militaires. Elle va devenir membre de nombreuses sociétés savantes locales dont la Société d'Archéologie et de Statistique de la Drôme à laquelle elle demeurera toujours très attachée. Pour ces sociétés elle fera de nombreuses communications et des articles pour leurs bulletins.

Veuve, elle se remarie avec M. Peyron, un généalogiste de la région de Saint-Étienne qui possède une riche bibliothèque généalogique et ensemble ils vont poursuivre des recherches généalogiques sur les familles des personnages que Mme Peyron étudie. Cette collaboration va donner les études sur les familles Charras et Bertrand, de Buis-les-Baronnies.

 

Mme Peyron a voulu être l'historienne de sa petite patrie Tournon et elle a fait paraître des ouvrages notamment sur la collégiale Saint-Julien de Tournon.

Elle n'a pu mener à bien son entreprise mais elle laisse de très nombreuses notes, de même l'ouvrage qu'elle voulait faire paraître sur son personnage favori "le marquis d'Arlandes'' n'a pas été publié.

Germaine Peyron-Montagnon est décédée fin juillet 1986 non sans avoir réglé le sort des documents et notes qu'elle avait accumulés pendant sa longue vie.

Présentation du contenu

La majeure partie du fonds est constituée par des travaux de généalogie et de biographie de militaires surtout de la Révolution et de l'Empire ou de personnages célèbres qui sont originaires du département ou qui y ont vécu à un moment donné de leur vie.

Le marquis d'Arlandes occupe une place très importante par les nombreuses notes et études que lui consacre Germaine Peyron-Montagnon, à noter le manuscrit de l'ouvrage qu'elle souhaitait publier sur ce personnage pour qui elle éprouvait une profonde estime et qu'elle trouvait un peu trop oublié.

Le fonds Germaine Peyron-Montagnon est constitué d'un ensemble de documents très divers qui ont été rangés sous 6 rubriques différentes : le fonds privé, les ouvrages publiés, la participation à des sociétés savantes, les articles pour revues et journaux, les conférences et les projets d'ouvrages ou d'articles.

Le fonds privé regroupe des documents d'ordre privé (papiers personnels, correspondance, ...), des dossiers de manifestations diverses auxquelles a participé Mme Peyron-Montagnon, des notes historiques et biographiques et de la documentation ne se rapportant pas à une publication précise.

Les dossiers des ouvrages publiés concernent le livre sur le Président Bon-jean et celui sur les notables du Vaucluse et de l'Ardèche.

La participation de Mme Peyron-Montagnon à des sociétés savantes a été répartie selon chacune de ces sociétés, et on y trouvera en particulier les dossiers des articles qu'elle a préparés pour leurs différents bulletins.

Les dossiers d'articles qu'elle a publié dans différents journaux ou revues ont ensuite été regroupés.

Suivent les dossiers des conférences qu'elle a tenues à La Louvesc et à Montélimar.

Enfin ont été classés les dossiers d'articles ou d'ouvrages qui sont restés à l'état de projet. On y remarquera ceux portant sur le Marquis d'Arlandes sur lequel Mme Peyron-Montagnon a travaillé longuement.

De plus, il a paru intéressant de réunir dans une annexe l'ensemble de la documentation imprimée qui est dispersée dans les dossiers et qui n'apparaît souvent pas dans le corps du répertoire. Il en a été fait de même pour la documentation iconographique qui fait l'objet de la seconde annexe. Ces documents sont disponibles en salle de lecture.

Conditions d'accès

Ce fonds est communicable.

Documents séparés

Il convient enfin de noter les limites de ce fonds. En effet, de la volonté même de Mme Peyron-Montagnon, les documents qui reflétaient l'ensemble de ses activités ont été répartis selon leurs centres d'intérêt supposés, et il en résulte la nécessité de devoir se reporter aux différents dépôts où sont conservées ses archives si l'on veut avoir une vue d'ensemble de sa carrière et de ses écrits. Ceci est particulièrement vrai pour tout ce qui concerne l'Ardèche, et le chercheur ne doit pas alors oublier de consulter également les Archives départementales de Privas, la bibliothèque et le lycée de Tournon.

Cote/Cotes extrêmes

90 J 58-114

Date

1953-1986

Cote/Cotes extrêmes

90 J 58-87

Date

1953-1986

Cote/Cotes extrêmes

90 J 86-87

Date

1960-1979

Les papeteries Montgolfier-Leydier au bord de la Galaure 1860-1976.

Cote/Cotes extrêmes

90 J 87

Date

1973-1974

Présentation du contenu

Recherches historiques et généalogiques sur les familles Montgolfier, Nickly puis Leydier, notes diverses concernant les papeteries.