167 J - Fonds de la fédération des œuvres laïques (FOL) de la Drôme (1945-1984).

Déplier tous les niveaux

Autres Cotes

167 J 1-438

Date

1958-1980

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Ce fonds est consultable dans la salle de lecture des Archives départementales de la Drôme 14 rue de la manutention26000 Valence

Origine

Fédération des Oeuvres Laïques de la Drôme (FOL)

Biographie ou Histoire

Historique

La Ligue de l'Enseignement, vaste organisation laïque d'éducation permanente s'est développée autour de l'école publique et dans son prolongement. C'est la proclamation du suffrage universel par la révolution de 1848 qui fît prendre conscience à des esprits généreux et avertis du danger qu'allait courir la République, si le peuple, devenu souverain, demeurait dans l'ignorance.

Monsieur Jean Macé prit la décision de lutter sans relâche pour que le peuple soit instruit. Il lança en 1866 un vibrant appel à tous ceux '' qui désiraient contribuer au développement de l'instruction de leur pays ''. La Ligue de l'Enseignement est née de cet appel qui fut entendu par le peuple.

En 1872, monsieur Jean Macé lance la campagne du '' Sou contre l'ignorance '' qui se couvre de plus d'un million de signatures. À travers les ordres du jour des conseils municipaux se traduit l'aspiration vers l'instruction obligatoire. Avec le triomphe des idées républicaines qui met fin à '' l'ordre moral '', les efforts de la Ligue de l'Enseignement aboutissent au vote des lois scolaires qui en 1881/1882 instaurent en France l'enseignement primaire gratuit, obligatoire et laïque. Au premier Congrès de la Ligue de l'Enseignement monsieur Jean Macé fut élu Président.

Préoccupée par l'éducation et la formation des adolescents et des adultes, qui quittaient l'école trop tôt, la Ligue suscita la création de multiples foyers de culture populaire où se sont développées les activités les plus diverses.

Depuis 1879, les sociétés du Sou des écoles laïques, les bibliothèques populaires et autres sociétés d'instruction laïque Drômoises, en relation avec le Cercle Parisien, puis avec la Ligue de l'Enseignement, participent à la création de la Confédération Nationale de toutes les oeuvres scolaires, post-scolaires d'éducation et de solidarité sociale.

Le foisonnement des oeuvres post-scolaires a connu, après l'éclipsé subie durant la première guerre mondiale, un besoin d'harmonisation, qui s'était manifesté en 1924 au Congrès de la Ligue de l'Enseignement à Valence, et qui s'est concrétisé en 1925 au Congrès de Saint-Étienne sous l'impulsion de monsieur Joseph Brenier, qui deviendra par la suite Président National.

C'est ainsi que se sont constituées les Fédérations départementales des oeuvres Laïques et la Ligue de l'Enseignement a pris son deuxième nom : Confédération Générale des oeuvres Laïques ; pour devenir, plus tard, la Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente.

Il y a dans la Drôme en 1927, des engagements locaux confirmés pour donner de la vie à la nouvelle Fédération départementale des Oeuvres Laïques créée par le Sénateur Lisbonne le 29 novembre 1927 à Valence (J.O. du 3/12/1927 sous le n° 472).

Le Président fondateur Lisbonne sera aussi le Président du Bureau provisoire élu lors de la réunion du 17 février 1945 (après la mise en sommeil des activités de 1940 à 1945 pour cause de guerre) et qui sera présenté à l'Assemblée Générale du 19 juillet 1945 au Foyer du Théâtre de Valence.

Après la remise sur rail de la FOL de la Drôme, le Président Lisbonne abandonnera ses fonctions et c'est madame Cuminal qui en assurera la Présidence de 1946 à juillet 1964.

Les associations de base se sont, à mesure qu'elles devenaient plus nombreuses ; groupées en Unions Nationales selon leurs attributions particulières :

Plus tard, se sont constituées le CLAP (Centre laïque d'aviation populaire), le CLP (Centre de Lecture Populaire), le CTC (Centre de Tourisme Culturel) et divers centres de formation de cadres, d'action féminine, d'action sociale, d'information agricole, des groupes de jeunes, tels les Francs Camarades, les CEMEA (Centre d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active) qui forment les animateurs des colonies de vacances et adhèrent sur le plan national à la Ligue de l'Enseignement.

Les actions de la FOLAction laïque : la défense de l'École

Sous l'impulsion de madame Cuminal, Présidente depuis 1946, de monsieur Viougeat, puis de monsieur Recoura, secrétaires généraux, la FOL et la Ligue de l'Enseignement n'auront cesse de mener le combat pour la défense de l'école laïque, de lutter contre les subventions à l'école privée, contre le pluralisme scolaire '' qui constituerait un inacceptable recul dans un pays comme le nôtre, où l'école est ouverte à tous ''.

Les grands moments de ce combat furent en 1951 l'organisation de manifestations importantes (28 octobre et 9 novembre 1951, grève et meetings à Valence, Romans, Die, Pierrelatte, Crest, Buis-les-Baronnies, etc..) contre les lois Marie et Barangé qui mettaient en péril la laïcité de l'école et de l'Etat.

En 1959, avec le CDAL (Comité Départemental d'Action Laïque) contre le vote de la '' loi noire '' (loi Debré), la FOL réunit le 21 juin à Valence plus de 8 000 manifestants, en décembre 1959, 10 000 manifestants à Romans et Montélimar et organise plus de 42 réunions publiques de défense laïque.

Après le vote de la '' nouvelle loi scolaire '', le 31 décembre 1959, la FOL et le CDAL lanceront la campagne de pétitions pour l'abrogation de cette loi de division. 96 155 signatures furent recueillies dans la Drôme. Le 18 juin 1960, c'est plus de 1 500 personnes qui se pressaient à la salle des Fêtes de Valence autour des 70 Drômois désignés pour représenter notre département à Paris à l'Assemblée Nationale des pétitionnaires laïques.

Les actions dans les écoles

 

  • - Création des foyers socio-éducatifs dans les lycées et collèges dès 1965 et organisation de rencontres départementales inter-foyers,
  • - les campagnes :
    • * La Jeunesse au Plein Air ; c'est le Service vacances qui organise en janvier, février, dans toutes les écoles publiques, la campagne de solidarité qui permet d'attribuer des aides aux enfants pour partir en colonie de vacances (vente de timbres JPA),
    • * La Quinzaine de l'Ecole Publique (QEP) organisée chaque année au 2e trimestre de l'année scolaire permet d'aider certains projets d'école,
    • * La tombola organisée dans toutes les écoles publiques et associations affiliées à la FOL (1er prix : une voiture) permet de résoudre un certain nombre de problèmes de trésorerie.

 

Action culturelle

Parallèlement au combat mené pour la défense de l'école laïque, la FOL va s'investir dans le développement de l'éducation populaire. Après la 2e guerre mondiale les Drômois ont soif de théâtre, de cinéma, de photographie, de danses, de conférences, etc.

Les premières séances de cinéma furent organisées dès 1948 par monsieur Tailland, alors responsable UFOLEA, après l'achat par la FOL d'un appareil 16 mm. Le Service UFOLEIS prendra très vite une forte expansion avec la création d'une petite cinémathèque départementale et l'achat de plusieurs appareils 16 mm,

En 1954, 85 associations organisent des séances de cinéma dans leur village, 116 en 1958, C'est aussi la création des Ciné Club de jeunes dans les principales villes du département : Montélimar, Romans, Portes-lès-Valence, Saint-Vallier, Crest (celui de Valence créé en 1946 par- monsieur Jean Michel adhérera dès 1951 à l'UFOLEIS, il regroupera jusqu'à 2 000 adhérents).

L'activité Cinéma concurrencée par l'arrivée de la télévision commencera à reculer vers 1966/1968.

Dans le domaine du Théâtre et sous l'impulsion de monsieur René Simard, délégué UFOLEA, les tournées culturelles vont voir le jour. Dès 1961, une collaboration forte avec monsieur Jean Dasté (Comédie de Saint-Étienne) et monsieur Alain Rais (Spectacles de la Vallée du Rhône) aboutira à la mise en place de tournées culturelles théâtrales dans la Drôme (Crest, Dieulefit, Romans, Die, etc.). Sur Valence sont créées des '' locations collectivités '' pour les spectacles de théâtre.

En juin 1962, création à Valence au Parc Jouvet du 1er Festival national de musique : 650 exécutants chantent l'hymne à la liberté de Méhul. En prélude, les chorales de la Drôme avaient donné un concert au Champ de Mars devant 2 000 spectateurs. Au cours des années le succès de ces festivals ne se démentira pas malgré parfois les aléas du temps.

C'est aussi en 1963 la 1ère édition du Festival national UFOLEA de théâtre amateur à Buis-les-Baronnies, et en 1964 le Festival national de danses folkloriques et la Fête de nuit de l'UFOLEA.

Plus modestement, mais aussi pendant des décennies, la FOL organisera en 1953 à Valence le 1er salon départemental de l'éducation nationale. Un très grand nombre d'écoles publiques et de collèges exposait leurs travaux de dessins, peinture, travaux manuels. Ce '' salon des écoliers '' se déroulera dans toutes les grandes villes du département.

Les grandes questions posées par la Ligue et la FOL à leurs associations

Depuis 1964, le Congrès de Rouen, 1970 le Congrès de Bourges, 1973 de Nancy, les questionnements du '' Pourquoi et du comment sommes-nous laïques ? '', '' l'Education civique '', '' Vivre en ville '', '' Education, culture et société '' posent la question du sens et des valeurs qui mobilisent les militants. La Ligue s'interroge sur son implication dans la vie sociale et politique du pays. A travers le film '' le temps des questions '' elle engage les associations à débattre des évolutions nécessaires de notre société, de leur rôle dans cette transformation et les moyens indispensables pour y parvenir.

L'Assemblée Générale de la FOL à Peyrins en 1973 engage un plan en cinq ans destiné à sensibiliser les associations, les élus, le public aux problèmes et aux besoins de l'éducation populaire, notamment en chiffrant le travail des bénévoles Drômois (1,5 milliard de centimes en 1973/1974 pour les seules associations de la FOL).

C'est à ce moment que la FOL engage, avec l'aide financière du département et des mairies concernées, une politique de mise en place d'animateurs professionnels pour aller vers la création d'un véritable service public d'éducation permanente (Foyer Laïque de Valensolles, Foyer Saint-Rambert, Amicale Laïque de Portes-lès-Valence, de Saint-Vallier, CPNG, etc.).

La Fête départementale de la Jeunesse

Mérite une mention toute spéciale. C'était dans les moments difficiles de la défense de l'école publique l'occasion de montrer l'importance que représentait le mouvement laïque dans le département. Préparée pendant des mois dans les écoles publiques sous l'égide de l'USEP (Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré) les mouvements du '' Lendit '', danses de groupes, etc. étaient le moment fort de ces fêtes départementales, 2 500 à 3 000 élèves exécutaient sur un stade ces mouvements d'ensemble.

La fête débutait dès les dernières heures de la matinée par des chants et danses dans les divers quartiers de la ville. Dès le début de l'après-midi le défilé de tous les participants dans les rues était applaudi par des milliers de spectateurs avant l'entrée sur le stade (près de 10 000 personnes à Die en 1972).

Les activités sportives

Dès la reprise de ses activités après la guerre, la FOL ne négligera pas le côté sportif de l'éducation permanente : l'UFOLEP et l'USEP '' une autre façon de faire du sport '' tisseront bientôt un réseau associatif très fort dans les villes et la campagne drômoises :

Parmi les disciplines pratiquées : basket-ball, tennis de table, escrime, gymnastique, volley-ball, football, natation, cyclotourisme, ski, hand-ball, tir. En 1974, organisation à Tain-L'Hermitage des championnats de France UFOLEP de Gymnastique.

Les colonies de vacances

L'activité ''colonies de vacances'' fut importante dès l'avènement des congés payés et prit toute son ampleur dès la fin de la guerre. Ne possédant pas de bâtiments destinés à cet effet, la FOL organisera ses colonies dans des écoles (Luc, Menglon, Tamié, Montauban-sur-l'Ouvèze) ou dans des bâtiments loués ou prêtés par certaines collectivités (La Chapelle-en-Vercors, Devesset, Agde, Lente, etc.) La FOL va se battre sur 2 fronts :

  • la construction du patrimoine immobilier vacances,
  • la défense des colonies de vacances.

En ce qui concerne le patrimoine immobilier, la FOL va dès 1956 chercher à s'installer dans ses murs.

Accueillie avant la guerre et après la guerre 1939/1945 dans les locaux de la Préfecture, (ancienne Caserne Brunet) et de la Caisse d'Epargne, Place Aristide Briand, elle lance un emprunt fédéral auprès de tous les laïcs du département et le 7/12/1958 est inauguré l'immeuble fédéral actuel du 26 au 32 avenue Sadi-Carnot à Valence

Dans la foulée, et sous l'impulsion de monsieur Recoura, Secrétaire Général et madame Chaussinand, Déléguée UFOVAL, la FOL décide, avec quatre autres fédérations, l'acquisition d'un terrain sur la côte atlantique à Jard-sur-Mer. Dès 1963. '' La Porte Océane '' accueillera les premiers colons, la fin des travaux et l'inauguration officielle auront lieu le 16 juillet 1964.

Après la mer, la FOL va créer à la Jarjatte à Lus-la Croix-Haute, un centre de montagne et de vacances pour adolescents et préadolescents qui fonctionnera non seulement en période de vacances, mais toute l'année et qui permettrait l'initiation à la montagne : escalade, randonnées, ski

Ce sera aussi un lieu de formation pour animateurs et un lieu d'accueil pour classes de neige, car avec l'aide du département la FOL construisit un téléski. Le centre fut inauguré le 6 novembre 1966.

Le centre, de vacances de la Chapelle-en-Vercors fonctionnait dès 1950/1951 dans les locaux de l'ancienne gendarmerie. Après acquisition, la FOL pourra lancer la rénovation et la modernisation des locaux dès 1972.

Ce centre fonctionnera pendant plusieurs années en centre permanent, avant de redevenir centre d'accueil pour les vacances d'été ou classes de neige et de découverte.

La colonie d'Agde rétrocédée à la FOL par l'Oeuvre Péageoise ferma ses portes après expropriation en 1970/1971. Quant à la colonie de Devesset, acquise par la FOL en 1952/1954, sous forme de viager, elle fut vendue en 1980/1981.

Il fallait aussi penser aux vacances des familles. C'est dans cette optique que la FOL racheta l'hôtel '' La Fontaine d'Annibal '' à Buis-les-Baronnies. Dès 1955/1956 ce centre fonctionna l'été en Maison familiale de Vacances, puis en centre permanent après les rénovations de 1965/1967 et 1972/1974.

Ce patrimoine important, la FOL saura l'entretenir, le rénover, l'adapter aux besoins actuels, le faire prospérer et à ce jour tous ces bâtiments sont opérationnels.

La communication

Consciente de l'importance de la communication, la FOL créera après la guerre, dès la reprise de ses activités, un bulletin intérieur de liaison ronéoté diffusé auprès des associations affiliées.

Pour que ce bulletin soit imprimé, il fallait 1 000 abonnements. Le Conseil fédéral y parviendra et dès le 1er octobre 1949 '' l'Effort laïque '' n° 1 verra le jour. A raison de 6 à 8 numéros par an '' l'Effort laïque '' sera tiré jusqu'à 4 600 exemplaires en décembre 1959 au moment du vote de la loi Debré, 4 900 exemplaires en février 1963.

En septembre/octobre 1965, le Conseil Fédéral devra se pencher sur les difficultés de '' l'Effort laïque ''. Doit-il disparaître ? Doit-il se transformer ? Le journal coûte cher à la Fédération. Est-il lu ? Après enquête menée auprès des abonnés, les lecteurs souhaitent des modifications sur la forme : plus de photos, dessins humoristiques, etc. Sur le fond : il devrait s'ouvrir aux grands problèmes de la société, augmenter l'activité des associations...Malgré cela, en février/mars 1966, seulement 800 réabonnements contre 2 600 auparavant. En décembre 1966, le dernier numéro de ''l'Effort laïque'' sort de l'imprimerie.

Quelques années plus tard, en collaboration avec la FOL de l'Ardèche. '' l'Envol '' sortira les pages de la Drôme. Mais l'expérience ne sera pas très concluante.

Actuellement, la FOL communique avec ses adhérents par le biais d'un bulletin d'information bimestriel '' FOL Infos 26 ''.

Ces quelques lignes ne donnent bien sûr qu'un aperçu très superficiel de l'immense action entreprise par la FOL depuis sa création, en faveur de l'école publique, de l'éducation populaire, des grands problèmes de société, action et combat qui se poursuivent en 2003 par l'équipe fédérale actuelle conduite par le Président, Bruno Lena, et la Secrétaire Générale, Josiane Berruyer. Mais le lecteur des Archives départementales qui voudra en savon plus, des origines de la FOL jusqu'aux années 1984 pourra se plonger dans les 37,5 mètres linéaires de documents remarquablement classés et répertoriés par Madame Catherine Miquet des Archives départementales.

Modalités d'entrées

Origine

Les archives de la Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) de la Drôme, qui sont l'objet de ce répertoire, ont été déposées aux Archives départementales de la Drôme en 1992. Un contrat de dépôt a été établi en septembre 2003 avec monsieur François Benoît, nouveau président de la FOL Drôme.

Présentation du contenu

Intérêt du fonds

Ce fonds dont les dates extrêmes vont de 1945 à 1984 est très complet et en bon état de conservation. On peut y découvrir toutes les fonctions, les, actions et les activités de cet organisme. Il couvre une période importante de la laïcité dans les écoles, en particulier les incidences de la Loi Debré (1960) et de la pétition du Comité National d'Action Laïque (CNAL) qui s'en est suivi. Les centres de vacances tiennent également une part conséquente dans ce répertoire ; on peut y retrouver des documents concernant la création, la gestion, le fonctionnement et la comptabilité de ces centres et ainsi se rendre compte de leur évolution. En relation avec les responsables de la FOL de la Drôme, un accroissement est à prévoir dans le futur car le siège commence à être saturé de nouvelles archives.

Cotes où l'on peut trouver des documents concernant le personnel

  • 167 J 48-76 Assurances (dossiers d'accidents).
  • 167 J 81-86 Généralités ;
    • 81 (conventions),
    • 82 (commission du personnel),
    • 83 (accidents du travail),
    • 84 (attestations d'emplois),
    • 85 (retraites),
    • 86 (contentieux).
  • 167 J 87-113 Personnel des centres de vacances :
    • 87-90 Organisation des centres de vacances
      • 87(candidatures)
      • 88 (engagements)
      • 89-90 (dossiers de préparation des centres)
    • 91-94 Gestion des centres de vacances
      • 91-92 (Registres de l'inspection du travail, personnel d'encadrement)
      • 93 (Conventions)
      • 94 (Contrats à durée déterminée),
    • 110-111 Présence (registres de présence du personnel),
    • 112 Relations avec le personnel,
    • 113 Certificats de travail et reçus pour solde de tout compte.
  • 167 J 166-195 Salaires :
    • 166-171 Personnel du centre fédéral,
    • 172-192 Personnel des centres de vacances,
    • 193-195 URSSAF.
  • 167 J 233 Comptabilité (pièces comptables)
  • 167 J 304-308 UFOVAL (correspondance)
  • 167 J 317-318 Dossiers constitués des directeurs.
  • 167 J 319 Camp itinérant en Corse
  • 167 J 321 Mercredis de neige.
  • 167 J 323 Classes de neige.
  • 167 J 325 Séjours de neige (stage de ski).
  • 167 J 326 Classes vertes et de mer, classes chantier.
  • 167 J 352 Agde (personnel).
  • 167 J 357-358 Maison familiale de Buis-les-Baronnies.
  • 167 J 366 Colonie maternelle de Buis-les-Baronnies.
  • 167 J 372 Chapelle-en-Vercors (la) (personnel).
  • 167 J 386 Devesset (personnel).
  • 167 J 412 Lente (personnel).
  • 167 J 418 Luc-en-Diois (personnel).
  • 167 J 431 Lus-la-Croix-Haute ''la Jarjatte'' (personnel).

Mode de classement

Classement du fonds

C'est en 1992 qu'a commencé cette opération de récupération d'archives. Avant enlèvement des documents, un pré-tri a été opéré par l'équipe des Archives départementales de la Drôme dans les locaux et les caves de la FOL, avenue Sadi-Carnot à Valence. Une liste des archives déposées a été dressée. Par la suite, monsieur André Marin, président de la FOL de 1972 à 1977, madame Andrée Martin de Bessé, présidente de la FOL de 1978 à 1981, aidés de madame Violette Morin, secrétaire générale de 1964 à 1967, ont dépouillé et fiché toutes ces archives. Un plan de classement a été établi, en collaboration avec ces membres de la FOL, par monsieur André Brochier, alors documentaliste aux Archives départementales et soumis, en 1996, pour approbation, au service technique de la Direction des archives de France.

C'est en 1999 que madame Catherine Miquet a commencé la rédaction du répertoire.

Cet inventaire a été très long à rédiger car nous nous sommes heurtés à plusieurs difficultés :

  • mauvaise analyse de certains documents. Parfois seule l'analyse de la boîte ou de la chemise a été faîte alors que le contenu interne était différent (documents différents dans une même boite rentrant donc dans plusieurs analyses du plan de classement alors qu'ils n'ont été répertoriés que pour une analyse). A l'inverse, des documents identiques ont été mis dans des rubriques différentes ; ils n'ont sans doute pas été identifiés par la même personne. Il a donc fallu les regrouper logiquement et les reclasser dans les rubriques du plan de classement ;
  • oublis de cotes provisoires dans le plan de classement, d'où nouvelle analyse, refoulement et parfois recotation ;
  • beaucoup de manutention : tri des doubles ou des triples, enlèvement de nombreuses agrafes, épingles, trombones et métrage très important puisque terminé, il comporte 438 articles et représente 37,50 mètres linéaires et que seuls les doubles et triples ont été éliminés ;
  • modification du plan de classement en fonction des documents vraiment identifiés et de ceux omis ainsi qu'une nouvelle organisation des informations.

A noter que des documents identiques peuvent se retrouver dans des cotes différentes. Cela se produit par exemple dans les cotes 167 J 313-318 gestion et fonctionnement des centres de vacances et les cotes 167 J 351-435 centres de vacances. Les accusés de réception à l'ouverture d'un centre sont également répertoriés dans plusieurs rubriques. Comme il s'agissait le plus souvent de dossiers constitués, par respect du fonds et pour ne pas avoir à tout refouler, ils n'ont .pas été dispatchés.

Cependant, les rapports et les fiches de liaison ont tous été réunis sous le 167 J 317 dossiers constitués des directeurs, car il y avait déjà beaucoup de documents identiques à ceux-ci. Il en est de même pour les registres de présence des enfants et les listes des colons qui ont été rassemblés dans les cotes 167 J 327 à 338 (sauf pour la colonie maternelle de Buis-les-Baronnies 167 J 366). Les quelques registres de l'inspection du travail retrouvés en cours de classement ont été mis dans la boite cotée 167 J 91 car certains concernaient plusieurs années.

Des notes de bas de page ou des annotations ont été apportées pour aider le lecteur. Des dossiers types ont également été constitués pour éviter les répétitions d'énumérations.

L'indexation des noms matières pourra aider à retrouver tous ces documents se trouvant dans plusieurs rubriques sous différentes cotes.

Le personnel que l'on retrouvera de ce fait dans différents thèmes a .été entièrement indexé afin d'en faciliter les recherches.

Pour faciliter le chercheur, on trouvera également, en annexe, un recensement des cotes de tous les documents concernant le personnel.

Conditions d'accès

Les cotes 167 J 45-47, 60-76, 81-113, 166-195, 385, 398, 411, 417, 436 sont soumises à un délai de communicabilité de 50 ans.

Langue des unités documentaires

Français

Documents en relation

Sources complémentaires
    Archives départementales de la Drôme
  • Fonds des écoles publiques de la Drôme : Série W.
  • Fonds du Gymnase civil de Valence : 174 J 13, 29, 33, 35, 36 et 38.
  • Fonds d'André Didier, militant socialiste : 187 J 21.
    Archives communales de la Drôme
  • Relations des communes avec la FOL de la Drôme : Sous-série 1 R.
  • Fonds d'archives du Syndicat intercommunal de vacances du Bas-Tricastin : archives communales de Suze-la-Rousse : Sous-série 6 FA.

Cote/Cotes extrêmes

167 J 237-292

Date

1950-1978

Cote/Cotes extrêmes

167 J 237-256

Date

1956-1969

Présentation du contenu

Voir également la documentation qui figure dans les cotes 167 J 38 et 39 sur le CDAL et le CNAL (certains de ces documents sont en double).

Cote/Cotes extrêmes

167 J 244-256

Date

1959-1960

Mots clés collectivités

Cote/Cotes extrêmes

167 J 245-256

Date

1960

Canton de Saint-Jean-en-Royans : Bouvante, Échevis, Léoncel, la Motte-Fanjas, Oriol-en-Royans, Rochechinard, Saint-Jean-en-Royans, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Martin-le-Colonel, Saint-Nazaire-en-Royans, Sainte-Eulalie-en-Royans. Canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux : la Baume-de-Transit, Bouchet, Clansayes, Montségur-sur-Lauzon, Rochegude, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Solérieux, Suze-la-Rousse, Tulette. Canton de Saint-Vallier : Albon, Andancette, Anneyron, Beausemblant, Châteauneuf-de-Galaure, Claveyson, Fay-le-Clos, Laveyron, la Motte-de-Galaure, Mureils, Ponsas, Ratières, Saint-Avit, Saint-Barthélémy-de-Vais, Saint-Martin-d'Août. Canton de Saint-Vallier : Saint-Rambert-d'Albon, Saint-Uze, Saint-Vallier. Canton de Séderon : Aulan, Ballons, Barret-de-Lioure, Eygalayes, Ferrassières, Izon-la-Bruisse, Laborel, Lachau, Mévouillon, Montauban-sur-l'Ouvèze, Montbrun-les-Bains, Montfroc, Montguers, Reilhanette, Séderon, Vers-sur-Méouge, Villebois-les-Pins, Villefranche-le-Château. Canton et ville de Valence.

Cote/Cotes extrêmes

167 J 254